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A Place to Bury Strangers Nancy Gonzaï reportage live report Nicolas Fournier ça c'est culte

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2 novembre 2017 - par Nicolas FOURNIER

A Place to Bury Strangers à Nancy : et les murs de la salle tremblèrent3 min. de lecture

A Place To Bury Strangers est de retour en Europe. Contrairement aux années précédentes, il n’y a pas de date prévue à Lille sur cette tournée. C’est à Nancy que je suis allé prendre ma dose annuelle de gros son. Pas de raison particulière pour cette tournée, les New-Yorkais n’ayant pas sorti de nouvel album depuis Transfixiation en 2015.

Mais faut-il une raison pour entendre un groupe connu de ses seuls aficionados pour son très lourd et qui semble d’ailleurs perpétuellement en tournée? Ah si une nouveauté : derrière les fûts, une jeune femme, Lia Simone Braswell, remplace Robi González, l’ancien titulaire du poste.

Retour dans une salle pour A Place to Bury Strangers, où j’avais assisté à une des prestations de Suicidal Tendencies en avril dernier. Cette fois-ci direction une autre salle, la petite, sur le même principe que l’Aéronef de Lille. Je me doutais que nous ne devions pas être aussi nombreux à connaitre le trio bruitiste américain. Après un petit instant détente offert par une célèbre marque de whisky (la soirée est elle-même parrainée par le magazine culturel Gonzaï) et place à la musique.
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En ouverture un trio anglais 100% féminin : Baby In Vain. Au programme  : un rock direct, bruitiste. Avec deux guitaristes qui se partagent le chant et qui osent tout de même par moments la mélodie. Leur liste de morceaux est efficace, bien en rapport avec la tête d’affiche. Sans en partager totalement le style. Elles auront incontestablement fait du bon boulot. Si bon qu’une dame insiste pour récupérer une des baguettes de la batteuse et se la faire dédicacer.

Prêt pour une heure de chaos sonore ?

Les New-Yorkais installent ensuite eux-mêmes leur matériel dont une demi-douzaine de vidéo-projecteurs qui contribueront largement à rendre l’ambiance électrisante. Moins assourdissant que par le passé, le son paraît presque timoré par rapport à ce que j’ai pu entendre (mes tympans se souviennent encore de leur concert de 2012!). On profite ainsi un peu plus des réels efforts de compositions et des mélodies du trio.

On relèvera le très beau Harp song, joué en solo par la nouvelle venue. Et, l’interprétation d’I Lived My Life qui conclut habituellement leurs morceaux qui se finissent souvent dans un déluge de lumières stroboscopiques. Rien de tout cela ce soir ! Car ils préfèrent depuis quelque temps se poser quelques minutes au milieu du public pour transformer la salle en discothèque. Sons électros à l’appui.

Ils reviendront bien sur pour encore quelques titres… et pour fracasser leur matériel sur le sol à en faire trembler les murs. Oliver Ackermann cassera à lui seul deux guitares, leur arrachant les cordes sous un effet de ralenti dû au jeu de lumière.

À la fin du concert, la dame de tout à l’heure reviendra à la charge pour obtenir un morceau de l’une des guitares. On a les reliques que l’on mérite. Et celles d’A Place to Bury Strangers sentent la sueur et le rock’n’roll.

Les photos de la soirée – Les morceaux joués par Baby In Vain – Les morceaux joués par A Place to Bury Strangers

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