« C’est le jour », c’est le premier titre d’un nouvel EP, une bonne occasion de faire le jour sur Eddy La Gooyatsh ⁽¹⁾.
Ni miaulant, ni rugissant, Eddy la Gooyatsh est le carrefour de ses influences. Des Beatles à Chet Baker en passant par la musique cubaine ou hawaiienne, cette voix qu’il pensait être un brin n’est pas à mettre au filet, bien au contraire.
Quelques années en arrière, Eddy jouait aux côtés d’un certain Tété dans un petit groupe nancéien, en qualité de guitariste
Un manche de guitare qu’il tenait déjà fermement depuis sa plus tendre enfance. À l’époque, l’oncle Robert, talentueux guitariste et chanteur amateur, lui était apparu à une réunion familiale comme une rock star. Ça et un instrument offert par papa, il n’en fallait pas plus pour allumer le feu de la passion et poser le petit Eddy sur le chemin de sa renommée. Autodidacte beaucoup, et écoles de Jazz un peu, assez jeune Eddy est donc déjà agile avec les cordes de sa guitare sauf que…
D’autres cordes (vocales, cette fois-ci) commencent à vouloir donner d’elles
Les musiciens qu’il accompagne (Chet, Camille…) sur scène en tant que guitariste ne l’en dissuadent pas. Certains même ne cessent de lui répéter qu’il doit se mettre au chant. Il franchit le pas. Eddy enchaine les premières parties avec ses premières chansons. Ces expériences l’amènent à proposer son premier album, L’amour et l’eau fraîche. Eddy sert dans ce premier disque une « pop d’intérieur », des chansons légères, matinées de jazz, telles de petites ritournelles. Réconcilié avec l’idée d’écrire des textes en français et d’utiliser cette voix fragile, il séduit le public des Francofolies de La Rochelle et du Printemps de Bourges entre autres. Les doutes d’Eddy la Gooyatsh sur sa capacité à donner de l’émotion en chantant se dissolvent comme le sucre dans le café.
Chaud, un second album finira de soigner le complexe originel de l’artiste
Plusieurs titres de cet album seront relayés sur des radios nationales. « Émilie fleur bleue », « La la la », « La danse du ventre » font les beaux jours de cet opus réalisé par Ian Caple (collaborateur régulier de Tindersticks, Bashung ou Higelin). La tournée qui suivra s’étalera sur deux années et plus d’une centaine de concerts !
« C’est le jour » est le premier titre d’un nouvel EP éponyme, mais c’est aussi le jour d’écouter « Là-haut », « déjà vu » ou « L’amour à la plage », les autres chansons que contient cet opus !!! Eddy mise sur une alliance de chanson et de guitare électrique. Il en fait même une ligne directrice. Aucun complexe à électriser les mélodies, aucune raison de laisser en retrait les mots justes
Il annonce la couleur
La couleur d’un troisième album déjà en cours de réalisation. Pour passer du tiraillement à la délivrance. C’est le jour.
⁽¹⁾Eddy la Gooyatsh : [édilagouïatche] Nom propre bien que souvent décoiffé, de genre masculin mais sensible. Désigne ce qu’on appelle plus usuellement un chanteur à guitare mais aussi à texte. S’accompagne sur scène d’un batteur et de quelques artifices électriques mais pas trop. Peut présenter des traces d’influences diverses allant d’Hawaii à la chanson réaliste. D’utilisation simple, provoque néanmoins chez le spectateur un risque de dépendance mélodique du type » sa chanson dans votre tête ». Commercialisé sans obligation d’achat, hélas, il s’apprécie particulièrement en vrai, sur scène, où l’énergie, l’humour et le goût des mots en font un artiste reconnu… presque partout.
Quelques expressions courantes utilisant « Eddy la Gooyatsh » :
-« Ahhh… J’écouterais bien un Eddy la Gooyatsh ! (synonyme de bon disque, plaisir auditif)
-« Allez, on s’Eddy la Gooyatsh !! » (syn. on élève notre niveau de culture musicale et poétique en souriant)
Pour gagner 5 EPs, c’est très simple : 1. être fan de Célinoue C’est Culte 2. Répondre par message privé sur notre page facebook à la question « de quelle ville est originaire l’artiste? ». Fin du jeu le 1er juillet 2013.
