Le Printemps de Bourges — 22 au 27 avril 2025 Les Nuits Botanique (Bruxelles) — 2 au 19 mai 2025 Uhoda Jazz à Liège — 8 au 11 mai 2025 Les 3 ÉlÉphants (Laval) — 16 au 18 mai 2025 Festival Papillons de Nuit — 6 au 8 juin 2025 Festival Art Rock (Saint-Brieuc) — 6 au 9 juin 2025 Festival Marsatac (Marseille) — 14 au 16 juin 2025 Le Hellfest (Clisson) — 20 au 23 juin 2025 Garorock (Marmande) — 27 au 30 juin 2025 Solidays (Paris) — 28 au 30 juin 2025 Festival de Nîmes — 20 juin au 25 juillet 2025 Tournai Jazz Festival — 25 au 29 juin 2025 Festival Beauregard (Normandie) — 4 au 7 juillet 2025 Festival Main Square (Arras) — 4 au 7 juillet 2025 Festival Les Déferlantes Sud de France — 4 au 7 juillet 2025 Festival Eurockéennes (Belfort) — 3 au 6 juillet 2025 Francofolies de La Rochelle — 10 au 14 juillet 2025 Festival Les Ardentes (Liège) — 10 au 13 juillet 2025 Festival Dour (Belgique) — 17 au 21 juillet 2025 Les Vieilles Charrues (Carhaix) — 17 au 20 juillet 2025 Les Nuits Secrètes (Aulnoye-Aymeries) — 2 au 4 août 2025 Festival Les Plages électroniques (Cannes) — 9 au 11 août 2025 Festival Rock en Seine (Paris) — 22 au 25 août 2025 Festival Cabaret Vert (Charleville-Mézières) — 22 au 25 août 2025 Tourcoing Jazz Festival — 11 au 18 octobre 2025 Les Trans Musicales de Rennes — 5 au 8 décembre 2025
Young Mother par Wild Woods, Holy : la chronique (2025) Young Mother par Wild Woods, Holy : la chronique (2025)
L'actualité culturelle près de chez vous et bien au-delà...
Young Mother par Wild Woods, Holy : la chronique (2025). Photo Karolina Blaszyk

Chronique

15 avril 2025 - par L'équipe

Young Mother par Wild Woods, Holy : la chronique (2025)3 min. de lecture

Chronique de l’album Young Mother de Wild Woods, Holy : entre folk intime et émotions brutes.

Une plongée émotionnelle dans un EP sensible et audacieux où la folk se teinte de lumière, de pluie… et parfois même d’une touche Metallica.

Disponible sur Spotify

Dans Young Mother, Wild Woods, Holy, 32 ans, nous plonge dans un univers à la fois brut et délicat, aux confins de la folk introspective et de l’indie-pop atmosphérique. Le groupe, dont le nom évoque à lui seul un certain mysticisme pastoral, nous offre un EP de six titres taillés pour l’intimité des écouteurs, les balades en solitaire, ou ces fins de soirée où l’âme cherche un refuge.

Young Mother par Wild Woods Holy la chronique (2025) ça c'est culte
Pochette de L’EP

1. Young Mother (03:48)

Le morceau éponyme ouvre l’album avec une tendresse bouleversante. Une guitare discrète, une voix fragile et puissante à la fois : c’est un hommage à la maternité, au courage quotidien, et peut-être à une figure absente ou idéalisée. Dès les premières secondes, on comprend que l’on entre dans une œuvre profondément humaine, vulnérable.

2. I’ll Try Again (02:39)

Un titre plus court mais tout aussi intense, qui fait penser à un journal intime chanté. L’émotion réside dans la simplicité : des paroles directes, des accords suspendus. C’est un cri feutré pour recommencer, se relever, continuer.

3. Lightning, Rain and Sun (03:01)

Changement d’ambiance, mais sans rupture. Ici, la météo devient une métaphore de l’état d’âme. La guitare plus nerveuse, les accords plus sombres et tendus donnent au morceau une teinte singulière. Par moments, la sonorité évoque un Metallica en version folk, comme si les orages électriques s’étaient adoucis pour vibrer au rythme d’une introspection acoustique. Pas mal du tout ! Un morceau audacieux, à la croisée des genres.

4. When Hopeless (03:03)

Peut-être le morceau le plus mélancolique de l’album. La voix y semble au bord de la rupture, et pourtant, une lumière subsiste. C’est cette dualité qui fait la beauté de Wild Woods, Holy : la capacité à parler de noirceur sans jamais s’y abandonner complètement.

5. Self-Love (03:38)

Le morceau phare de cet EP ? On pourrait le croire. Il parle à chacun : se redécouvrir, s’aimer, malgré les fissures. Le refrain est entêtant, presque thérapeutique. Une sorte de mantra musical pour se reconstruire.

6. Sad Boys (03:01) (disponible dans notre Playlist 2025 ! )

Clôturant l’album avec délicatesse, ce titre rend hommage à une génération d’hommes sensibles, qui apprennent à montrer leur tristesse sans honte. Guitare éthérée, voix chuchotée, chœurs discrets… un final en toute pudeur, qui résonne longtemps après l’écoute.

Verdict : un bijou de sincérité

Avec Young Mother, Wild Woods, Holy signe un disque à la fois introspectif et universel. Chaque titre semble être un fragment de journal intime mis en musique, oscillant entre douleur, douceur, souvenirs, espoir et guérison. C’est un album qui ne crie pas, mais qui touche en plein cœur. Entre toute pureté et simplicité.

À écouter absolument si vous aimez : Bon Iver, Sufjan Stevens, Ben Howard, ou la beauté des silences entre les notes.

Céline Galant

0 commentaire Réagissez au sujet de cet article !

Laisser un Commentaire

Nom/Prénom*
Votre courriel ne sera pas publié
Commentaire*
Lille, France

...

La radio CCC

🎧 Playlist 2025

Voir tout l'agenda



Vous aimerez aussi