Chargement des actualités...
Tourcoing Jazz Festival 2025 : interview de Sandra Nkaké Tourcoing Jazz Festival 2025 : interview de Sandra Nkaké
L'actualité culturelle près de chez vous et bien au-delà...
Sandra Nkaké [ELLES] interview Tourcoing Jazz Festival par Seka

Interviews

30 septembre 2025 - par L'équipe

Tourcoing Jazz Festival 2025 : interview de Sandra Nkaké4 min. de lecture

Entretien avec Sandra Nkaké – Tourcoing Jazz Festival 2025.

À la croisée du jazz, de la musique soul et de la poésie, Sandra Nkaké construit depuis plusieurs années une œuvre singulière, intime et engagée.

Propos recueillis par Céline Galant. Crédit photo : Seka.

Actrice et chanteuse, Sandra Nkaké revient sur scène avec [ELLES], un projet hommage aux artistes féminines qui ont marqué son parcours. Le 17 octobre, elle sera au Tourcoing Jazz Festival, accompagnée de Paul Colomb au violoncelle et de Jî Drû à la flûte traversière. Rencontre avec une artiste dont la voix, tour à tour puissante et fragile, ne cesse de chercher le lien avec le public.

1. Vous revenez à Tourcoing le 17 octobre pour présenter [ELLES]. Pouvez-vous nous expliquer le concept de ce projet et ce qu’il représente pour vous ?

Tout d’abord c’est pour moi, pour nous une grande joie de retrouver Tourcoing qui nous a toujours accueilli.e.s avec chaleur et générosité. [ELLES] est un femmage à des compositrices et autrices qui nous touchent. Toutes les chansons parlent d’émancipation et de liberté : elles nous donnent de la force pour penser le monde avec plus de bienveillance.

[ELLES] c’est aussi un espace de musique sensible et vibratoire, avec une orchestration atypique et des arrangements dépouillés, mais ciselés, et qui laissent une grande place à l’improvisation, aux silences, où les textures vibrent.

2. Vous serez accompagnée par Paul Colomb (violoncelle) et Jî Drû (flûte). Comment travaille ce trio si singulier ?
Nous sommes un trio d’ami.e.s ! Et le travail se fait avec intensité dans la recherche, mais aussi avec beaucoup de détente : nous avons cherché à nous rapprocher le plus possible des mélodies mises à nu et nous les avons laissé traverser nos cœurs, nos corps. Nos instruments se sont fait relai de ces émotions. Nous cherchons les silences, la complémentarité, l’union, les questions-réponses.

Nous sommes un trio sur scène, mais nous sommes une entité de 5 personnes, avec Diliana Vekhoff (lumières) et Alan Le Dem (son). Ensemble nous avons créé ce spectacle qui est à la fois sensible et intense.

3. Les artistes féminines que vous mettez à l’honneur dans ce spectacle portent des messages forts. Quels choix ont guidé votre sélection ?

Le choix s’est porté sur des chansons qui avaient une résonance dans nos chemins de vie respectifs, mais il s’est surtout articulé sur la thématique de la liberté, de l’émancipation, de la désobéissance aux injonctions faites au « féminin ».

4. Votre parcours navigue entre chanson, jazz, soul, poésie… Comment décririez-vous votre identité musicale aujourd’hui ?
Je dirais qu'[ELLES] est à la fois, un voyage, une expérience émotionnelle dans laquelle chacun.e. va être touché.e à des endroits différents et pour des raisons différentes. C’est un moment de partage suspendu avec le public qui, nous l’espérons, va s’autoriser à chanter et à danser. Quant à une « identité musicale », je dirais que comme pour l’humaine que je suis, cette identité est faite de strates, de couches et de dimensions qui muent régulièrement.

Ce n’est pas à moi de mettre notre musique dans une case. D’ailleurs, je ne le souhaite pas parce que notre geste artistique ne s’y prête pas. Nous essayons en musique, en sons, en mots, en poésie de tisser des liens et de semer des graines de joie et d’espoir.

5. Vous avez aussi un parcours d’actrice. Qu’est-ce que cette expérience vous apporte dans votre façon d’habiter la scène en tant que chanteuse ?

Mes expériences au théâtre m’ont donné le goût du geste collectif, de l’écoute, du partage et de la construction d’une narration. Être sur scène, c’est dessiner un chez soi dans lequel on convoque des idées qui nous sont importantes et où l’on invite d’autres personnes à questionner et à inventer.

sandra naké interview tourcoing jazz festival 20256. Sur scène, vous semblez donner une place importante à l’émotion et à l’improvisation. Comment construisez-vous ce dialogue vivant avec le public ?
Comme je le fais en dehors de la scène : ça passe par beaucoup d’observation et d’écoute. Si la musique est mon geste vers les autres, c’est justement pour dialoguer !

Cette conversation se fait petit à petit avec le public : nous prenons le temps d’être à leur écoute, leur proposons parfois d’entrer dans nos chansons en chantant ou prenant tel ou tel rythme.

7. Enfin, quel message aimeriez-vous transmettre au public du Nord à travers ce concert ?

Nous aimerions transmettre de la douceur, de la joie, de la tendresse.

8. Un mot pour les lecteurs de Ça C’est Culte ? 

J’aimerais leur dire un grand merci pour votre ouverture d’esprit ! Et continuez à soutenir Ça C’est Culte.


0 commentaire Réagissez au sujet de cet article !

Laisser un Commentaire

Nom/Prénom*
Votre courriel ne sera pas publié
Commentaire*

🎶 Festivals à suivre

Espace Partenaire

Un événement
à annoncer ?


📱 Suivez-nous sur les réseaux sociaux

Un œil sur Instagram

Suis-nous sur Instagram pour découvrir les coulisses et nos nouveautés !

☼ Suivre sur Instagram
Instagram 1 Instagram 2 Instagram 3 Instagram 4

En direct sur X

Rejoins-nous sur X pour suivre nos actus en temps réel et interagir avec nous !

Suivre sur X


Vous aimerez aussi