
Dour Festival 2022
C’était une première pour moi au Dour festival 2022. Un site immense composé de huit scènes dont La Chaufferie, De Balzaal, La Boombox, La Petit Maison Dans La Prairie, Le Dub Corner, Le Labo, La Last Arena Stage, Rockamadour. Un personnel agréable, ainsi qu’un public dans l’entraide et la bienveillance qui n’hésitera pas à vous prêter des sardines si votre tente manque de s’envoler. J’ai pu y rencontrer pas mal de personnes, toutes uniques en leur genre.
L’application m’a beaucoup aidée pour me guider à travers les diverses scènes et artistes. J’ai pu ainsi choisir ce que j’allais écouter. En parlant de l’application, pour la question des achats de boissons et de nourriture, il me semble que le plus simple est d’acheter ses tickets directement dans l’enceinte de festival. J’avais acheté les miens sur l’application et il n’y a qu’un endroit pour retirer les tickets électroniques, ce qui est moins pratique.
Concernant les concerts, je vais aborder ceux qui m’ont le plus marquée.
Le concert d’Hugo TSR, un rappeur français, où le public révélait sa loyauté en chantant en coeur « TSR Crew » et en rappant plusieurs des chansons. La prestation de Princess Nokia – une rappeuse américaine, énergique et proche de son public – la chanteuse féministe et engagée m’a vraiment séduite. Le talentueux duo russe Ic3peak, dont la personnalité inspirante et les musiques alternatives et atypiques font sauter en rythme leurs fans.
L’incroyable Billx qui a le don pour faire des drops mettant la foule en folie, la Frenchcore et le psytrance sont son domaine. Molchat Doma dont le chanteur joue avec les expressions du visage et semble être sur une autre planète : le mot parfait pour décrire ce concert est « envoûtant ». C’était la première fois que j’écoutais de la cold wave.
C’était un festival incroyable, le camping se situe juste à côté du site donc c’est pratique pour faire des allers et retours si l’on a faim, soif, ou si comme moi, on a constamment la tête en l’air. Durant la journée, divers petits spots dans les campings jouent de la musique, reggae, électro, techno… On n’a pas le temps de s’ennuyer !
Si j’avais un seul petit reproche à faire, c’est l’accès presse : je ne sais pas combien de fois je me suis perdue dans cet immense parking, car rien n’est indiqué et du haut de ma petite taille, difficile de se repérer… Hormis ce détail, le programme est fluide, l’organisation est claire, c’était une expérience géniale. Ce qui m’a le plus marquée est la gentillesse des festivaliers. Pour avoir fait quelques concerts, en général les bousculades et les insultes sont faciles. Ici, chacun laisse de la place aux autres, s’entraide, finalement nous sommes une géante colonie de vacances. Je retournerai à Dour avec un énorme plaisir.

