
Glauque est loin d’être triste. Le quintet sait animer une foule avec un rap sirupeux, au croisement entre l’électro et la poésie slamée, qui leur a valu le 13 février le prix de la révélation de l’année aux Dé6bels Musique Awards (DMA).
Rencontrés à l’occasion du Crossroads Festival à la Condition Publique à Roubaix, les musiciens nous en disent un peu plus sur leur projet musical.
Glauque fait ses premiers pas en 2017. Cette année-là, il n’est encore qu’un duo, mais il sera rapidement rejoint par trois autres membres, pour jouer en live. Ils sortent deux titres, Robot puis Plane en 2019 et enchaînent dates de concert et de festival, comme le Cabaret Vert à Charleville-Mézières cet été.
« C’est dingue, nous avons eu des dates de festival dès la sortie de nos deux premiers morceaux. On a dû proposer un set plus long, et pas se poser en studio ni se figer. On n’a pas vraiment ressenti la nécessité de tourner avec un album. »
C’est un succès bien mérité pour ces jeunes musiciens Glauque
Les mélodies rappellent aisément Odezenne ou Malik Djoudi. Alors qu’ils fêtent à peine leur victoire récente aux DMA (Dé6bels Music Awards, en Belgique), ils s’apprêtent à sortir leur premier album éponyme le 27 mars.
Une réalisation qui répond à leur souhait évoqué en septembre dernier :
« On aimerait réaliser un album, » déclare Louis. « Et en profiter pour approfondir le live. On souhaite juste faire quelque chose de bien. »