Noir Éden : après un succès de son premier album Une version améliorée de la tristesse, le québecois Peter Peter nous offre un nouvel opus prometteur !
L’esprit libéré de ses bornes, Peter Peter éclate les frontières d’une musique formatée. Électronique mais charnel, froid et sensuel. Ou encore noir et lumineux, des années 1980 et futuriste, enlevé et mélancolique… Oui, Noir Éden est un disque multiple, un album de science-fiction, une tentative de torsion des immuables ondes FM. Il est l’œuvre d’un garçon qui aime à la fois la brillance et le bizarre, qui cite du même souffle Our Love de Caribou et les mélodies de Michel Berger, son amour pour l’opéra rock (de Starmania à Phantom of the Paradise), le furieux Ariel Pink ou Céline Dion – la tortueuse Loving Game avait été, initialement, écrite pour elle.
« Je voulais faire au départ mon album le plus pop, j’ai fini par faire mon album le plus étrange. Les deux opposés sont présents, et se rejoignent. »
Finalisé dans différents studios entre Paris et Montréal, c’est dans une introspection totale qu’a commencé à prendre forme Noir Éden. En sacrifiant sa vie sociale, en se coupant du quotidien pour le laisser à ses trivialités. Dans un ermitage mental parfois proche de la transe. Et ce, avec l’aide de ses compatriotes Emmanuel Ethier et Pascal Shefteshy (déjà de l’aventure Une version améliorée de la tristesse), de Pierrick Devin (Nekfeu, Perez…), de Clément ‘ALB’ Daquin ou de Stéphane ‘Alf’ Briat (Air, Phoenix, La Femme), Noir Éden est « l’album le plus 35m2 » de sa carrière.
Les influences sur Noir Éden
Comme chez Philip K. Dick, dont la lecture a beaucoup influencé ce troisième album, les frontières entre réel et virtuel se confondent, les fantasmagories peuvent être des réalités et le monde qui nous entoure un amer simulacre – un « noir éden », justement. La poésie de l’album est teintée de science-fiction, de spiritualité, d’ésotérisme, de créatures mythiques (Nosferatu, vision moderne du vampirisme sentimental), de relations fantasmées (les retrouvailles rêvées avec Damien, frère d’âme perdu de vue depuis 15 ans), de visions d’apocalypse (Allégresse), de muses félines aux pouvoirs insoupçonnables (l’insondable Vénus, « sommité indolente »).
« C’est un album plus personnel, plus home studio, DIY, moins esthète. Ça explique une partie de ses sonorités. »
Peter Peter est en tournée et sera de passage en France et en Belgique :
♦ le 27 février à l’Ancienne Belgique de Bruxelles,
♦ le 28 février au Café de la Danse à Paris,
♦ le 13 mars à la Cartonnerie à Reims,
♦ le 23 mars à la Laitière à Strasbourg,
♦ le 5 mai au Krakatoa à Bordeaux,
♦ le 6 mai au Camji à Niort,
♦ 17 mai au Reflektor à Liège,
♦ 18 Les Trinitaires à Metz
♦ 19 mai au Grand Mix à Tourcoing,
♦ le 13 juillet aux Francofolies à La Rochelle !
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