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Golden Staples not scientists ca c'est culte la maroquinerie nouvel album

Chronique

24 mai 2018 - par L'équipe

NOT SCIENTISTS : un nouvel album et en concert à la Maroquinerie le 31 mai 20183 min. de lecture

En musique, la maturité reste un terme flou que l’on glisse parfois dans une chronique pour peu qu’un groupe ait déjà à son actif plusieurs albums. Comme Not Scientists !

Les membres des Not Scientists, eux, n’ont pas attendu longtemps pour mettre la main sur cette notion aux allures de Graal. La preuve en est avec un premier effort, le bien nommé « Destroy To Rebuild » (2015 – Kicking Records), qui jetait les bases d’une nouvelle aventure humaine et sonore, débutée en 2013 et doublement amorcée avec un EP et un 45 tours.

Sans pour autant renier le passé de chacun des intéressés, passé jalonné d’innombrables concerts sous la bannière punk rock (ex-membres de Uncommonmenfrommars, Sons Of Buddha, No Guts No Glory), les quatre compères ont gardé une fougue propre à ce style. Ils ont laissé volontairement de côté certains codes du genre, à commencer par la saturation.

Exit les gros amplis encombrants et les pédales de disto

Les Not Scientists ont opté pour encore plus de légèreté et de nuances. Avec toujours cette hargne qui caractérise si bien leurs prestations sur scène. Leurs prestations sont impressionnantes par le nombre (plus de 300 à ce jour au travers de l’Europe, du Canada, des États-Unis), mais aussi par l’intensité proposée.

Si le premier opus du quatuor pouvait être comparé à certaines productions de The Buzzcocks ou d’Against Me!, son successeur, « Golden Staples », sera sans doute plus difficile à étiqueter. Même si l’on pourra toujours trouver quelques traces des années 1980 (Perfect World, Sky On Fire, Submarine) dans une poignée de titres, voire même un petit clin d’œil discret à The Undertones (Dark Tornado).

Une orientation musicale différente dans laquelle le soleil espagnol tient une place importante.

« L’album a été enregistré par Santi Garcia. Un producteur catalan, le plus talentueux et respecté de la scène alternative espagnole, dans son studio Ultramarinos Costa Brava en Catalogne », explique Ed (guitare et chant).

« Nous l’avons rencontré lors d’une tournée en Espagne et nous avons immédiatement senti une connexion avec lui. Travailler dans un nouvel environnement et dans cette forme d’inconnu a stimulé l’appétit du groupe à expérimenter, notamment au niveau de la production, et a permis à ces morceaux de grandir plus que nous l’aurions espéré. »

Son clair ou crunchy pour les guitares, soutenues par une section rythmique aussi solide qu’élastique, mélodies imparables et secondes voix impeccables, les Not Scientists démontrent avec « Golden Staples » que l’énergie d’un album dépend aussi du cœur que l’on y met.

Un théorème d’une simplicité enfantine, qui n’est pas toujours appliqué comme il se doit par d’autres formations. C’est peut-être finalement ça la maturité… Cette plénitude, on la retrouve aussi dans les textes. Il s’agit de mélange de ressentis personnels et souvent inspirés de situations multiples.

« Généralement les thèmes abordés traitent de la manière dont on interagit en tant qu’êtres humains dans un monde de plus en plus divisé chaque jour. Et, où l’on encourage l’individualisme alors que paradoxalement nous n’avons jamais eu autant d’outils à notre disposition pour être connectés », confie l’intéressé.

« La manière dont on gère les divers conflits et dilemmes auxquels nous sommes confrontés au quotidien est un thème également très présent sur cet album. »

Ci-joint le lien du clip « Perfect World » :

Lien d’écoute de l’album : notscientists.bandcamp.com

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