
[ SORTIE D’ALBUM ]
Moor Mother vous propose son jazz avec une version mêlant le rap et des artistes de tout horizon ! !
C’est aujourd’hui – VENDREDI 19 MAI – que sort l’album – version deluxe – de Moor Mother : « Jazz Codes »
Cet album est né d’un livre de poèmes du même nom, un recueil de poèmes écrits en l’honneur d’icônes du jazz et du blues comme Woody Shaw, Amina Claudine Myers et Mary Lou Williams.
Pendant les fermetures pandémiques du début de l’année 2020, Ayewa a pris contact avec le producteur suédois Olof Melander pour lui demander s’il pouvait lui envoyer quelques boucles de jazz, dans l’intention de composer un CD qui accompagnerait la sortie du livre. Melander lui a envoyé une centaine de morceaux. Plus Ayewa travaillait avec eux, plus le projet se développait. Les codes du jazz ont pris vie, les mélodies ont germé autour des poèmes d’Ayewa. S’éloignant du son bruitiste de ses précédents albums, elle commence à écrire des chansons avec une douceur R&B, des chansons qui demandent à des chanteurs d’accompagner ses raps et ses transmissions de paroles. Elle s’est entourée d’une liste de collaborateurs très éloignés pour l’aider à s’épanouir.
Travaillant virtuellement, Ayewa a fait appel à des instrumentistes, comme la flûtiste Nicole Mitchell et la harpiste Mary Lattimore, et à des chanteurs, comme Melanie Charles et AKAI SOLO, dans l’espace croissant de l’album. Sur « ODE TO MARY », la poésie parlée d’Ayewa s’enchevêtre avec les ad-libs vocaux flottants d’Orion Sun et les lignes de piano vertigineuses de Jason Moran. « SO SWEET AMINA » laisse la trompette d’Aquiles Navarro projeter son éclat sur les ondulations de la voix de Wolf Weston. Aucun des collaborateurs d’Ayewa n’a entendu les prises des autres avant que les chansons ne soient achevées. Elle a agi comme un point de convergence entre eux, trouvant des affinités et des synchronicités, tressant des morceaux disparates pour en faire un tout qui fait vibrer. « J’essaie de me débarrasser des calendriers des gens, de leurs calendriers apocalyptiques, de cette accélération de la vie et de la réalité », dit-elle.
Nous vous proposons de visionner le clip « Jazz Codes Film »