Poursuite du bonheur momentané chez YAK
Peu d’albums dans l’histoire du rock ont vu l’obsession de leur créateur juste après l’autodestruction que Pursuit Of Momentary Happiness d’Yak. Pour le chanteur, guitariste et leader, Oli Burslem, la réalisation du deuxième album de son groupe s’est confondu avec sa quête artistique au détriment de tout le reste. Y compris de sa propre sécurité financière et de sa santé mentale.
Un premier album enregistré par Steve Mackey (bassiste de Pulp), un premier single signé aux États-Unis sur Third Man Records (le label de Jack White), choisi par The Last Shadow Puppets pour assurer les premières parties de leur tournée anglaise l’année dernière… On peut dire que Yak ne manque pas de susciter l’intérêt et s’est fait rapidement remarquer pour son talent indéniable.
Qui a investi maintenant tout son argent jusqu’au dernier centime de l’enregistrement, de son logement et de son devoir de s’endormir d’une pause Citroën ?
À la recherche de la recherche du bonheur momentané, envoyé souvent à la colère monomaniaque de la mission d’Yak. C’est l’un de ces disques comme il n’en sort que lors d’une décennie. Un disque dont chaque seconde est imprimée et mise en page par son auteur, son composant défiant toute classification. Un peu comme le mesdames et messieurs, nous flottons dans l’espace de Spiritualized or Innerspeaker de Tame Impala ; deux albums dont les auteurs ont joué un rôle important dans la génèse de The Pursuit Of Momentary Happiness. Yak sera en concert le 18 avril 2019 à l’Aéronef de Lille.