
Les 2, 3 et 4 août 2019… C’est reparti pour le festival Esperanzah !
De la musique. De l’art. Du sens… Autrement !
Trois jours de fête, de découvertes, de partages culturels, auditifs et gourmands, de sourires, de légèreté et de bonne humeur ! Trois jours pour vivre la transition écologique et sociale ! Enfin, trois jours pour plonger dans un univers à part !
Les organisateurs nous proposent une programmation musicale équilibrée, faite de noms confirmés et de jolies découvertes : un savant cocktail de cultures, de métissages et de partages.
Plus que jamais, c’est une affiche musicale au top, entourée de tous les à-côtés faisant la véritable identité de ce festival alternatif et familial : l’engagement éthique, l’engagement dans les défis majeurs de notre société.

Les festivaliers Esperanzah parcourent, tour à tour, trois véritables scènes : « Jardin », « Alpha » et Futuro.
Véritable marmite bouillonnante, tout au long du week-end, le festival accueille des musiciens, et non des moindres, et fait également place aux artistes de rue, à des débats ou encore à des projections de films et des documentaires – comme par exemple « Je veux du soleil » réalisé par François Ruffin et Gilles Perret -.
Le « village des enfants » permet à ces derniers de passer d’agréables moments originaux.

Esperanzah est un festival généreux, coloré et à taille humaine où l’ambiance » bon enfant » prime !
Un festival où le tout autre chose est possible. Les années passent et on ne se lasse pas ! Esperanzah propose trois jours de festival avec plus de 36 concerts répartis sur trois scènes sur le site de l’abbaye.
Impossible bien sûr de relater les prestations de l’ensemble des groupes présents. Nous avons fait le choix de trois coups de cœur qui ne sont pas les « grosses têtes d’affiche ».
Djazia Satour
La belle surprise du festival : Djazia Satour, charmante artiste franco-algérienne.
Elle marie avec originalité et talent les rythmes orientaux, la pop et la musique folk réunis. Une présence scénique évidente. Elle a du charisme, une énergie débordante et surtout, une grande générosité avec le public. Elle terminera son concert de merveilleuse façon avec une reprise de Skip James : le trait d’union entre le blues et le Maghreb.
Sans aucune hésitation, notre concert coup de cœur du festival.
Dom La Nena
Petit bout de femme d’origine brésilienne. Dom La Nena seule sur scène qui va littéralement nous séduire.

Elle a accompagné bon nombre d’artistes comme Jane Birkin et même Étienne Daho. Elle nous embarque pour un voyage multiculturel enrobé de musique folk, de pop et de musique du monde.
Dom La Nena est envoûtante, tant par sa voix douce et touchante, que par sa virtuosité au violoncelle. Un répertoire fragile, aérien, d’une légèreté presque en apesanteur.
De la grâce, des sourires, des murmures… Rien que du pur bonheur pour cette artiste attachante et talentueuse.
Glauque
La révélation belge de l’électro et du hip-hop avec une énergie très rock.

Des textes « choc » et une prestation de haute volée.
Le magazine « Les Inrocks » parle de Glauque comme « le groupe que le monde entier attendait ».
Pas moins que ça !
Le festival Esperanzah reste étroitement lié au site de l’abbaye de Floreffe ; une grande inconnue reste en suspens pour la prochaine édition. Les conditions de sécurité étant de plus en plus drastiques et les travaux de rénovation de plus en plus nombreux, l’espace disponible se réduit d’année en année.
Dans quelques semaines, les organisateurs doivent prendre une décision pour l’avenir. Nous espérons tous que le site de l’abbaye gardera le festival en ses murs.
Par Bernard Rie.