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La Symphonie Pathétique par l'Orchestre National de Lille (Nouveau Siècle, le 1er février 2017) - Ça C'est Culte
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La Symphonie Pathétique par l'Orchestre National de Lille (Nouveau Siècle, le 1er février 2017)

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4 février 2017 - par Nicolas FOURNIER

La Symphonie Pathétique par l’Orchestre National de Lille (Nouveau Siècle, le 1er février 2017)3 min. de lecture

Assister à un concert de l’Orchestre National de Lille comme Symphonie Pathétique, est toujours un grand moment de découverte.

Même lorsque, comme moi, on n’est pas un spécialiste de la musique classique, il est toujours agréable de venir s’installer au Nouveau Siècle et écouter les musiciens interpréter un programme riche et divers. Le programme de ce soir « Symphonie Pathétique » (qui se prolongera dans la région : le jeudi à Compiègne et le vendredi à Feignies) est éclectique : une courte ouverture d’un opéra de Saint-Saëns en entrée, un concerto pour harpe d’un compositeur argentin et une symphonie de Tchaïkovski en plat de résistance.

On débute donc par l’ouverture de l’opéra « La Princesse jaune » de Camille Saint-Saëns, composé en 1872. Ce compositeur est sans doute plus connu du grand public pour son célèbre « Carnaval des Animaux ». Aussi, je ne savais pas qu’il avait aussi écrit des opéras. Cette courte composition est effectivement plaisante. Comme le nom, pas très « politiquement correct », le laisse suggérer. Il s’agit d’une œuvre orientaliste assez commune à l’époque de son écriture. On notera d’ailleurs un court passage où des arpèges de violon laissent penser un thème d’inspiration japonaise. Cette œuvre est facile à écouter et à apprécier. La soirée démarre bien.

On passe ensuite au Concerto pour harpe de l’Argentin Alberto Ginastera. Celui-ci qui met notamment en valeur les qualités de la soliste-maison : Anne Le Roy Petit. Plus longue que la composition précédente, celle-ci m’inspira un peu moins. J’ai moins vu les apports sud-américains et je m’attendais à des mélodies plus enlevées. Ou encore à l’usage d’instruments plus évocateurs (notamment des percussions), même si je remarque l’apport d’une batterie. La performance de la harpiste, également enseignante au conservatoire de Roubaix, n’en demeure pas moins très impressionnante et une ovation attend l’orchestre à la fin de sa performance.

Après l’entracte de cette soirée Symphonie Pathétique, place à Tchaïkovski. Le compositeur russe est souvent au programme des concerts de l’ONL, mais le plus souvent c’est pour sa 5e symphonie. Ce soir, c’est la 6e que dirige, avec discrétion, le chef d’orchestre britannique Mark Shanahan. Il s’agit de la pièce maîtresse de ce concert, de par sa durée (près d’une heure) et d’autre part, car c’est elle qui donne son surnom (« Symphonie Pathétique ») à l’ensemble de la soirée et de la tournée qui suit.

Apparemment le « pathétique » de l’œuvre vient plus des conditions de sa création que de son sujet en lui-même. On est pris dans l’ambiance dès le début de l’œuvre. Par la suite, on est rapidement emportés par le rythme et la qualité de l’interprétation des musiciens. Le public est tellement conquis qu’il n’attend même pas la fin définitive de l’œuvre pour applaudir l’orchestre et profite de la fin d’un mouvement magistral pour manifester son contentement.

Une fois encore le Nouveau siècle a fait le plein, et à raison, avec une programmation alléchante. La présence de scolaires à cette séance, qui ont visiblement apprécié le spectacle, laisse penser que les différentes politiques d’ouverture vers la musique classique permettront d’élargir le public.

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