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Kent : le dandy de la pop française électrise les Enchanteurs2 min. de lecture

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18 mars 2017 - par Nicolas FOURNIER

La dernière fois que j’ai assisté à un concert de Kent, c’était à la médiathèque de Lens en 2014. J’avais alors découvert un artiste que je connaissais uniquement de nom dans un contexte intimiste, simplement en piano-voix, et son univers élaboré et soigné.

Trois ans plus tard, la donne a quelque peu changé. Signé désormais avec le label at(h)ome, Kent se présente ce soir à la Mac de Sallaumines, accompagné de trois musiciens, avec lesquels il produira des sonorités pop très éloignées de ce que j’avais pu entendre la première fois. Et si vous ajoutez à cela une salle remplie, cette énième soirée du festival Les Enchanteurs part sur de très bonnes bases.

Confirmation dès le premier titre, Les vraies gens, la guitare électrique et le son rock sont de sortie. Accessoirement, au fil de la chanson, les paroles me reviennent : je l’avais découvert à sa sortie. Étonnement je n’avais pas fait le rapprochement avec le concert avant cet instant. Intervenant régulièrement, il présente les chansons issues de La Grande Illusion, son dernier opus (le 18e !). Ainsi sont enchaînés Éparpillé et Un Revenant, dont on serait tenté de dire qu’ils le caractérisent bien. En effet, malgré ses 40 ans de carrière, l’homme semble peu médiatique et comme je dois l’avouer je n’ai suivi sa carrière que par intermittence, relevant son nom sans chercher pour autant à suivre sa carrière dans la durée. Ceci ne le dérange d’ailleurs pas que des nouveaux auditeurs le découvrent aujourd’hui, après une carrière entamée dans les années 1970 avec le groupe Strashooter.

Quelqu’un de bien

Plutôt qu’éparpillé, il faudrait plutôt dire que Kent aime varier des ambiances et les thèmes. Ce qu’il démontrera par la suite. Un texte sur le burn-out (Chagrin d’amour) ou un hommage à Johnny Cash (Cash). Et entre les deux, une petite pique politique, avant d’interpréter J’aime un pays qui déclenche les premières réactions du public jusque-là très calme et attentif.

On aborde aussi des thèmes plus légers venus des années 1970 (Congas et maracas). Et bien sûr des reprises de Starshooter (Betsy Party et Papillon de nuit). La standing ovation qui conclut la dernière chanson montre la satisfaction du public.

Il reviendra bien entendu, ne serait-ce que pour interpréter Quelqu’un de bien, coécrit avec Enzo Enzo. Au total, ce sont deux heures de concert qui ont été offertes au public Sallauminois ce mardi soir. Sans doute un des temps fort de ce festival 2017. À noter que Kent reviendra début avril à Santes (59) pour le Festival Deci-Delà.

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