Facebook CCC Flickr CCC YouTube CCC Instagram CCC Twitter CCC Soundcloud CCC Pinterest CCC
Actualité culturelle en Hauts-de-France et Belgique
Interview Simon et Cindy présentent l’Association VNYL
Interviews

Interview Simon et Cindy présentent l’Association VNYL

0 commentaire
15 mai 2015 - par L'équipe

 3,155 vues au total,  2 vues aujourd'hui

Fondée en 2012, l’Association VNYL, est un programme d’accompagnement musical à destination de la scène rock locale émergente.

Un grand merci à Dame C. pour son accueil. Propos recueillis par Céline.

Racontez-nous l’objet de votre association…

Cindy : C’est d’accompagner des artistes lillois à tous les niveaux en communication, en booking, les mettre en réseau avec les professionnels, d’organiser nous-mêmes des concerts et même pourquoi pas, aider certains bars lillois dans leur programmation, musicalement dans la région.

Simon : Sur la forme, c’est du bénévolat spontané, sans prétention, pas de modèle économique. On est vraiment sur de la solidarité. C’est aussi faire le lien entre les artistes amateurs et les artistes semi-amateurs. On trouvait qu’il manquait peut-être une structure pour aider juste les gens qui avaient la volonté de faire de la musique.

Cindy : Car il y a beaucoup de structures qui prennent des artistes, mais il faut que ces derniers soient semi-professionnels. Ils ne peuvent pas être semi-professionnels s’ils n’ont pas été encadrés non plus.

Simon : Au bout d’une semaine de la création, la boite e-mail était saturée ! Et puis on a pu accompagner des gens qui n’avaient jamais fait de musique.

Le quotidien de VNYL, comment ça se passe ?

Cindy : On organise une réunion par semaine avec tous les membres. On se partage les missions au sein de l’équipe. On a besoin de savoir où en sont les musiciens.

Simon : On essaye de se mettre des contraintes d’organisation avec des réunions, avec des petits coups de pression… C’est beaucoup Cindy qui prend en charge.

Les actualités de l’AssociationVNYL ?

Cindy : On a intégré un nouveau groupe : les Squares… Puis, les Wayward Birds joueront au Bus Palladium à Paris le samedi 30 mai. 

Simon : On a aussi de grands projets pour 2016…

Quel regard porte l’association sur la vie culturelle en région Nord-Pas-de-Calais ?

Cindy : On a un tissu associatif qui est énorme. On a de belles choses, surtout à Lille. Dans le Pas-de-Calais, par exemple, il y a des choses qui se passent comme à Arras (bars, festivals…) qui sont sympathiques. Sur l’ensemble du territoire ça ne paraît pas grand-chose. Et le Nord, tout est pour ainsi dire, concentré sur Lille et sa métropole.

Simon : Et puis, dès qu’un bar souhaite faire un concert, ça devient compliqué…

Votre regard sur l’industrie musicale en France ?

Cindy : C’est dominé par ces majors… Maintenant il existe à côté de ça, un réseau indépendant avec des artistes qui émergent. Le problème c’est qu’à partir du moment, où un groupe indépendant commence à être apprécié, plus tard les premiers qui ont aimé écouter ne vont plus apprécier parce que c’est devenu populaire, grand public. C’est ambigu. Il y a du bon et il y a du mauvais.

Simon : Moi qui ne connais rien au secteur et qui ne viens pas de ce “monde”, j’ai un regard complètement extérieur. Depuis que je suis chez VNYL, j’observe que partout c’est l’absence de modèle économique fiable pour les labels indépendants. On n’a pas de solutions encore. C’est compliqué d’en vivre.

Un avis sur le piratage ? Est-ce que les artistes de VNYL en souffrent ?

Simon et Cindy : Ils aimeraient ! 😀

Simon : Je ne pense pas aujourd’hui que les artistes vivent des écoutes et de la vente de CDs. C’est un moyen de communication : les gens qui piratent sont des gens qui consomment. Entre télécharger illégalement et écouter sur Spotify, l’artiste ne gagne rien. En 2015 il existe des moyens de diffusion extraordinaires, mais il faut revoir le modèle…

Cindy : Il y a des études qui démontrent que les gens qui téléchargent de la musique illégalement sont ceux qui vont davantage en concert. Et donc, les artistes vont toucher des cachets.

Simon : Les artistes doivent s’y retrouver, tout en diffusant leur culture.

Imprimer Envoyer à un ami
0 commentaire réagissez au sujet de cet article !


Vous aimerez aussi

Votre courriel ne sera pas publié