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chicago may chronique EP 2017
Chronique

La Fille à l’arrière des Berlines – Chicago May, 2017

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10 mars 2017 - par L'équipe

Chicago May entre en scène pop-folk d’une manière fort élégante et délicate. Plongeons-nous dans son premier EP 4 titres, « La fille à l’arrière des berlines ».

D’accord je l’avoue, en matière d’écoute et de découverte d’albums, je fais partie de la vieille école. De ceux qui aiment se procurer un CD dans une jolie pochette. Parcourir des yeux les graphismes et autres mentions écrites en tout petit dans la rubrique des crédits, en se demandant si le ramage correspondra bien au plumage observé sous toutes les coutures. J’aime ce rituel, et La Fille à l’arrière des Berlines de Chicago May n’y échappera pas.

Du bleu à l’âme, de la douceur au corps

Chicago May nous offre donc un premier EP quatre titres. Son design correspond bien à la musique que l’on s’apprête à rencontrer : des illustrations délicates et faussement naïves, couplées à une couleur de fond d’un bleu-gris suggérant une certaine candeur teintée de spleen.

Dès la première piste, les notes de piano posées sur une batterie discrète mais présente portent une voix, dont le timbre et les intonations évoquent irrésistiblement ceux d’une Vanessa Paradis, post-Joe le Taxi. Entre fraîcheur et vague à l’âme.

Les arrangements simples et élégants de Sylvain Texier forment un bel écrin à des chansons qu’on imagine à l’origine plutôt folk. Les rythmiques sont d’ailleurs semblables à celles des cordes d’une guitare que l’on caresse avec délicatesse.

Amoureuses amertumes

Les textes en français sont poétiques et capables de nous emmener loin dans l’imaginaire de la jeune femme, qui semble raconter des premières amertumes amoureuses. Ils ne sont cependant pas exempts de rimes parfois prévisibles. On pourra également déplorer dans cet EP un tempo et une énergie assez constants d’un morceau à l’autre, les deux premiers titres arborant même des tonalités et pulsations quasi identiques.

Ces quelques bémols ne sauront toutefois gâcher l’expérience. Lorsque la dernière note retentit, reste la sensation de se trouver dans l’antichambre d’un univers que l’on espère étendu et foisonnant.

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