Sisyphus, le nouvel album de 7 weeks sort ce 24 janvier 2020.
Il s’agit du sixième opus pour le quartet limougeaud, encore peu connu du grand public malgré une décennie d’activité et des concerts donnés en France comme à l’étranger. Pour moi, le nom du groupe évoque une excellente soirée passée dans la petite salle de Dommarien (Haute-Marne) lors de laquelle ils ouvraient pour Sidilarsen.
À l’époque (il y a déjà plus de trois ans), j’avais été agréablement surpris par leur rock stoner à la Queens of the Stone Age plutôt très recommandable. Depuis, je les avais un peu perdus de vue, il faut dire que je suis assez peu du genre. Le groupe a bien grandi : un passage au Hellfest, ou encore un audacieux album concept sur le film Dead of Night ont jalonné leur parcours. Bref, une formation qui avance à son rythme.
Du rythme, ce Sisyphus n’en manque pas, et il change souvent.
Du rapide, du plus lent, mais toujours du très lourd et le tout en 36 minutes chrono. Neuf chansons homogènes. Au final, pas grand-chose à jeter.
« Gone » ouvre le disque. Ce titre posé donne le ton de cet album. Pas de fioritures, des guitares tranchantes sans être trop agressives et même une petite touche de synthé. Un peu plus d’envolées avec le titre suivant « Idols« , dont le refrain, amené tranquillement, est magistral.
On passe ensuite au très énergique « Solar Ride« , l’autre single de ce disque, et l’on continuera dans la même veine avec les titres suivants (« Sisyphus« , « Magnificient Loser« , « Breath« ).
On accélère encore un peu avec « Insomniac« . Les guitares seront mises à l’honneur sur les deux derniers morceaux (et oui déjà, il n’y a que neuf chansons) : un peu de slide pour « The Crying River » et un gimmick fort sympa pour « 666-off« . Tout au long, la voix reste constante, sans jamais en faire trop.
Finalement, un disque qui devrait ravir les amateurs du genre et surtout qui promet de bons moments lors des prochaines restitutions en concert.