Le nouvel album de White China : Hang Up The Lights. 12 méditations sur la vie et l’amour qui résonnent avec la chaleur de ses instrumentations riches, une production pop épurée.. C’est le son d’un artiste qui gagne un flot d’inspiration simplement en ralentissant, en embrassant un peu de solitude et en apprenant instinctivement des nouvelles cultures d’endroits éloignés de chez lui. Bref, 12 pépites.
White China, le projet du producteur et auteur-compositeur Gianluca Buccellati, va dévoiler prochainement son nouvel album Hang Up The Lights, une collection décontractée mais bien ficelée qui fait se côtoyer des moments d’expérimentation alt-pop et des chansons lo-fi, à l’intimité à fleur de peau.
En tant que producteur, coauteur et collaborateur, il a travaillé avec de grands talents sur de grands disques. Il était présent en studio à Los Angeles pour Lust For Life de Lana Del Rey, et a fini par travailler sur une demi-douzaine de chansons. Il a travaillé avec Biig Piig sur l’acclamé EP The Sky Is Bleeding. Et en 2018, le New-Yorkais, alors âgé d’une vingtaine d’années, est venu à Londres pour rencontrer une jeune fille inconnue de 17 ans et l’aider à composer son premier single. Il en résulte le remarquable Cola de 2018 et une relation créative avec Arlo Parks qui s’est approfondie et épanouie sur Collapsed In Sunbeams, un premier album né d’une pandémie qui est allé jusqu’au bout, remportant le Mercury Music Prize, décrochant des nominations pour l’album de l’année aux BRITs et aux Grammys, et assurant à Buccellati un Ivor Novellonod pour la meilleure chanson sur le plan musical et lyrique pour le titre Black Dog.
Alors que tout se passait au mieux pour lui, il fallait bien que quelque chose cède. Malheureusement, ce quelque chose était la voiture de Buccellati. En conduisant à Los Angeles, un autre voiture a embouti la sienne. La première voiture a été détruite et le musicien a eu la chance de s’en sortir relativement indemne.. Mais ce fut, reconnaît-il aujourd’hui, « un rappel à l’ordre, vraiment car cela aurait pu être la fin. J’avais besoin de changer le récit de ma vie ». C’est ainsi que naîtra Hang Up The Lights, le troisième album magique, lambda et lumineux de White China. C’est un disque qui se promène loin et intimement. Le minimalisme évocateur et scintillant de Desire, Momentum rappelle le Radiohead de l’époque Amnesic. Hex est un blues californien lynchéen. La ballade finale Hoxton, réflexion automnale sur une relation, est comme une berceuse réconfortante. Et le single Purple Candy Glow est un chef-d’œuvre de psychop qui n’évoque rien de moins que les maestros de la forme, la voix légère et parfaite de Buccellati se transformant et nageant dans un collage de sons oniriques
