Sylvan Esso
Sylvan Esso, composé de Nick Sanborn and Amelia Meath, dévoilent ce 12 août leur quatrième album studio No Rules Sandy sur les plateformes de streaming et le 6 janvier en physique. Certains groupes peuvent créer des albums entiers en écrivant à court terme, mais jusqu’à présent, Sylvan Esso n’en faisait pas partie, selon Meath. Mais cette rapidité – ainsi que la liberté et l’énergie de leurs chansons qui en résultent – est l’une des nombreuses choses qui donnent l’impression d’un tout nouveau territoire dans No Rules Sandy.
Décrivant leurs trois premiers albums comme une trilogie désormais achevée, Meath et Sanborn voient No Rules Sandy comme le début d’une nouvelle période, avec des chansons « plus sauvages, plus étranges et plus cathartiques que le groupe ne l’était auparavant », comme le dit Sanborn. « Ça ressemble à ce que nous sommes vraiment », ajoute Meath. « Ça nous ressemble. On n’essaie pas de rentrer dans le moule, on est juste heureux d’être nos propres monstres. »
Tous deux décrivent No Rules Sandy comme leur projet le plus personnel – après tout, le surnom de Sanborn figure dans le titre. Les détails les plus intimes – mais toujours énigmatiques – arrivent dans les interludes placées entre les morceaux, avec des messages vocaux d’êtres chers, le chant des oiseaux à l’extérieur de leur studio, celui de Betty, les voix des enfants, et d’autres détritus de la vie transformés en art éternel. « On a l’impression qu’il s’agit d’une entrée dans le journal intime de cette époque très spécifique », dit Sanborn à propos des interludes, qui remplissent les espaces entre les chansons et font de No Rules Sandy un ruban sonore ininterrompu, une source de sauvagerie et d’énergie qui se poursuit du premier au dernier moment de l’album.
« Toute notre carrière jusqu’à présent, j’ai l’impression que tout a été vraiment réfléchi, et que nous avons peut-être trop réfléchi à une grande partie de la musique », dit Sanborn. « Je pense que c’est peut-être l’effet ultime du dernier album et de la pandémie : on se dit : « Et puis merde, je sais ce que je veux« . Et c’est maintenant ou jamais. Alors allons-y et faisons-le. »