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Reportages

22 mars 2017 - par Nicolas FOURNIER

Rover (et Burning Peacocks) enfin à Béthune !3 min. de lecture

Quelques mois après avoir dû annuler sa venue au théâtre de Béthune (il avait été victime d’un accident), Rover est enfin reprogrammé. C’est l’occasion de le revoir, un an après son passage à Lille. Et alors que la tournée de promotion de son second album touche à sa fin.

Mais avant Rover, la première partie est consacrée à Burning Peacocks. Il s’agit d’un duo mixte, composé notamment de la petite fille d’Alejandro Jodorowski (et par ailleurs mannequin) et qui pratique de l’électro-pop mi en français, mi en anglais. Un cocktail qui, à première vue, ne me dit rien qui vaille, tant la formule est souvent utilisée (Minuit, Éléphant…) et produit des résultats régulièrement décevants. Mais jugeons sur pièces. Le son produit est très puissant, avec une guitare en retrait mais qui délivre quand même des mélodies accrocheuses et plutôt mélodieuses. Sans être une grande chanteuse, Alma Jodorowski assure l’essentiel et l’ensemble passe plutôt bien. Si le groupe ne réinvente pas le genre, je pense que leur évolution vaut tout de même le coup d’être suivie.

Rover met le public dans sa Poche

Enfin après un court répit, Rover arrive sur la scène du Poche. Il avait du reporter son passage suite à un accident. L’heure est précoce (il s’en amusera d’ailleurs) mais ça n’empêche pas de faire effet avec un spectacle bien rodé. Sa voix grave retentit, toujours aussi majestueuse et efficace dans le théâtre. La lumière est souvent faible, on est plongé dans le noir pendant Along, qui ouvre le bal. Il jouera d’ailleurs beaucoup avec des effets de lumières pendant sa prestation. Le public est captivé, même s’il restera assis pendant la plupart du concert.

Rover est entouré d’un groupe de trois musiciens, lui même se réserve l’usage de la guitare. Il ne s’en délaissera que rarement, mais il profitera de ces instants pour arpenter la scène. Son style oscille entre les très rock Call my name et Some needs, et le plus lent Queen of the fools. Mais toujours à chaque fois, c’est sa voix qui étonne, enchante, et sublime les textes ainsi déclamés.

Horaire « de goûter d’anniversaire »

Le spectacle est maîtrisé, la tournée a été longue. Il était déjà passé à Lille en février 2016, et la setlist est assez traditionnelle, à quelques interversions prêts. On notera aussi un retour en force du premier album, qui sera le plus joué avec notamment Aqualast, Lou ou encore Late Night Love qui réapparaissent dans son répertoire. À peine déstabilisé par cet horaire « de goûter d’anniversaire », Rover est visiblement ravi d’être là. Le public aussi qui se manifestera notamment lors du rappel, durant lequel les spectateurs resteront debout. Il parle peu, essentiellement pour réaffirmer sa satisfaction de jouer ici ce soir (enfin en cette fin d’après-midi) et pour se rappeler au bon souvenir des quelques personnes du public qui l’ont également vu… à Biarritz.

On se quitte avec un rappel riche en émotions entre Lou et le solennel Let it glow. Un magnifique instant partagé avec un artiste qui confirme haut la main son statut.

Les photos de Ludovic Mannechez !

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