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luiku 7 Le Chien à Plumes 2024 Nicolas Fournier

Reportages

14 septembre 2024 - par Nicolas FOURNIER

Retour sur Le Chien à Plumes par Nicolas Fournier (2024)5 min. de lecture

Cette année encore le lac de Villegusien dans le sud de la Haute-Marne accueille le festival du Chien à Plumes pour sa 26e édition. Une fois de plus l’affiche est éclectique avec du rock, de l’électro, du reggae et quelques découvertes venues de plus ou moins loin. C’est parti !

On commence le vendredi à l’heure du goûter avec Baby Volcano un mélange étrange de musique du monde (l’artiste à la tête du projet chante en espagnol) de hip-hop avec une bonne dose d’électro. Elle se dandine pendant sa performance et nous offre même une danse digne de Jenna Ortega dans la série Mercredi (Cuerpos escandalosos).

Maintenant direction la petite scène pour y découvrir le vainqueur du tremplin local : Trip. Avec son rock brut et son imagerie empruntée au rock psyché, le quartet fait bonne impression.

wildnation 3 Le chien à plumes 2024 Nicolas Fournier

Retour sur la grande scène avec Luiku un groupe originaire d’Ukraine et qui mélange efficacement la musique traditionnelle des balkans, et ses instruments caractéristiques, avec l’électronique. C’est très sympathique, surtout avec les deux choristes et une section cuivre réduite, mais pertinente.

Nouveau trajet vers la petite scène avec une autre formation locale : Wildnation un trio rock électro qui fait aussi un travail très efficace pour faire bouger les festivaliers. À noter un décor richement fourni qui permet de se plonger dans leur atmosphère singulière.

Place maintenant aux rois de la soirée du festival Le Chien à Plumes : Shaka Ponk qui revient une nouvelle fois dans le pays de Langres.

shaka ponk 7 Le chien à plumes 2024 Nicolas Fournier

La chanteuse se souviendra d’ailleurs de leur dernière performance il y a 12 ans. Grosse fête au programme pour ce qui doit être leur dernière tournée : à grand renfort d’écran géant, le groupe en met déjà plein la vue. C’est encore plus impressionnant quand on découvre une quinzaine de choristes répartis de parts et d’autres de la scène ! Le spectacle est grandiose et le groupe interprète ses plus grands titres (I’m Picky, Sex Ball, Wanna Get Free) et s’essaye à chanter en français.

Comme à leurs habitudes les deux chanteurs s’approchent du public et se lancent dans des slams dans les premiers rangs. Le sommet est atteint quand Frah se place au milieu du public pour lancer un circle pit « comme si ta vie en dépendait ». C’est absolument fou. Si vous n’y étiez pas, séance de rattrape mi-août au Cabaret Vert.

Je finis ma journée avec Sacado et leur mix fanfare-électro qui met une bonne ambiance colorée. Les plus courageux des festivaliers poursuivront avec la DJ Romane Santarelli et le métal du groupe Prosaic.

Après une courte nuit, le retour sur le site particulièrement boueux.

J’avais oublié de préciser ce fait, mais les festivaliers sont gênés par l’état du sol. Cela ne me dérange pas plus que ça (j’ai fait le festival de Ronquières l’an dernier sous les orages alors…), mais les parkings les plus proches du site sont fermés. Ça gêne aussi Kid be Kid qui a annulé et est remplacé par le groupe local Aujon avec un mélange jazz électro plutôt plaisant. Juste avant c’est une invitation à la fête qui est proposée et le soleil accompagne Les Négresses Vertes et leurs tubes (Zobie la Mouche, Voilà l’été et Sous le soleil de Bodega) qui animeront le début de l’après-midi. Je découvre aussi d’autres titres sympathiques de ce groupe que je croyais réservé au nostalgique des années 1980.

On enchaîne très vite sur la grande scène avec Deluxe également habitué du festival et dont c’est la troisième participation. C’est aussi la fête pour eux puisque c’est leur dernier concert de la tournée. Alors les effets pyrotechniques sont de sorties (surtout les étincelles qui jaillissent du saxophone), mais aussi quelques surprises comme ces nouveaux titres pour préparer le prochain album. Ils innovent aussi avec un wall of death assez peu courant pour leur genre de musique.

Ce qui caractérise ce festival c’est la découverte de mélanges musicaux parfois étonnants. Après avoir découvert un mix cumbia-rock-électro dispensé par la formation colombienne Pixvae, cette fois-ci c’est un groupe turco-dano-kurde qui se présente devant nous en fusionnant leurs influences orientales à du rock psyché et électronique. Charmante, la chanteuse s’exprime en français (le reste d’un amour de jeunesse) et fait forte impression en apprenant à dire au public local le fameux slogan « Femme-Vie-Liberté » en kurde. C’est très fort.

Tête d’affiche de la journée le duo électro Bon Entendeur se fraye un chemin sur scène et derrière leurs gros écrans géants.

Ils proposent un DJ-set proposant aussi bien Daft Punk que… Claude François ! Je suis toujours assez circonspect par les prestations de ces artistes électros, mais il faut avouer que l’effet est garanti sur les spectateurs.

Mon dernier passage sur la petite scène me permet de revoir Howlin’ Jaws. Un groupe que je souhaitais revoir, car déjà vu en première partie des Limiñanas il y a quelques années à Lille. Leur rock psyché un peu garage est toujours aussi efficace.

Je finis le festival (je ne peux pas me rendre à la dernière soirée du dimanche) avec le groupe Celkilt, qui met vraiment le feu avec ses compos rock d’inspiration celtique (comme leur nom l’indique). Ça bouge dans tous les sens et le public suit (même ce monsieur qui chantait du Johnny Hallyday au premier rang pendant le changement de plateau). L’une des grosses surprises de la journée sur la grande scène.

Voilà c’est fini ! La météo n’a pas spécialement été clémente pour les organisateurs et a gêné l’accès pour les festivaliers finalement assez compréhensifs. Chacun a pu trouver musicalement ce qu’il souhaitait tellement l’affiche était variée. Le mélange de groupes bien installés dans le paysage musical (Deluxe, Les Négresses Vertes, Shaka Ponk) et de découvertes (Celkilt, AySay, Luiku) était vraiment agréable.

Je crois qu’on peut déjà se donner rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition.

Le festival en diaporama photos par Nicolas :
Le Chien à Plumes 2024 par Nicolas Fournier avec Luiku - Wildnation - Trip - Sacado - Shaka Ponk - Les Négresses Vertes

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