
Le projet de Peter Orins (vu à la Malterie) pourrait être qualifié de solo accompagné.
Le batteur Peter Orins a en effet conçu un dispositif électronique suffisamment autonome pour pouvoir l’influencer dans son jeu de façon presque imprévisible. Dès lors, une sorte de dialogue s’instaure entre le musicien et le programme où les rôles habituels sont inversés. Le batteur propose une forme entêtante et répétitive. Les transformations et traitements aléatoires réalisés en direct amènent le désordre propice à l’improvisation.
Timbres magnifiés ou au contraire progressions rythmiques perturbées provoquent des accidents bienvenus ou prolongent les résonances de l’instrument. Dans ce jeu entre timbres naturels des cymbales et des peaux et déformations amplifiées de l’électronique, Peter Orins vise la vibration et la saturation pour produire une musique faite de rythmes et de textures sonores extrêmes et puissantes.
Prochainement Peter Orins sur scène :
07 février : la Condition Publique / Roubaix (F)
16 février : Théâtre de la Rianderie / Marcq-en-Baroeul (F) w/ Masaki Iwana