
Ce samedi soir, direction La Niche à Dommarien pour les Wriggles. L’association organisatrice du festival du Chien à Plumes se lance ce soir dans une soirée chanson à texte au cœur des vacances de printemps.

On commence par Maggy Bolle. J’entends parler de cette chanteuse locale (elle est de la Franche-Comté voisine), qui jouera en solo pendant un peu plus d’une heure ses chansons tantôt poétiques, tantôt burlesques, mais toujours honnêtes et touchantes. Seule durant la majorité du concert, elle est rejointe à la fin par Jahnes, un musicien malgache, ans franc-parler fait penser à la chanteuse Mellismell… en plus trash bien sûr.
On rit beaucoup, dès l’introduction sur un texte sur la Covid ou sur ses anecdotes qui nous entraînent de Nantes à Lourdes. On est aussi témoin d’un conflit de voisinage (La connasse d’en face) ou encore d’une critique des machistes (Beaux pains dans ta gueule). Ça ne laisse personne indifférent, y compris les enfants, venus nombreux et assis au premier rang (vacances obligent) et qui assisteront à la fin du set à une reprise du groupe belge Stttela.
Un peu plus tard dans la soirée, place aux Wriggles !

Ils arrivent tous les quatre, et tout de rouge vêtus, présenter leur nouvel album : 4e ciel et bien évidemment leur tournée durant laquelle ils le jurent : les Wriggles se mettent en quatre.
Effectivement, qui n’a jamais vu un spectacle du groupe assiste à plus qu’un concert : une vraie pièce de théâtre ! Sur le modèle des Fouteurs de joie ils jouent autant qu’ils chantent. « Jérémy » par exemple est l’occasion avec quelques accessoires de transformer la scène en chambre d’hôpital. Eux aussi critiquent le machisme (CFMR) mais aussi les conditions de travail des migrants (Welcome), les violences contre les femmes (Je vis toute seule avec un chien) ou encore le dérèglement climatique (Barbeuc party).

Bien sûr certains textes sont plus légers bien sûr comme ces anciennes chansons (La petite olive ou Poupine et Thierry) qui sont reprises par le public (surtout les parents d’ailleurs). Ou encore le très drôle « La révolte des rennes » durant lequel un père Noël fou assassine ses rennes qui osent demander de meilleures conditions de travail.
Musicalement ils ont peu d’instruments à disposition, juste quelques guitares ou encore un ukulélé, mais malgré cela ils arrivent à installer des ambiances bien particulières et même à nous faire croire qu’on est dans une discothèque (Sboudibou).

La soirée se finit à minuit pile avec « Mes amis » durant lequel Maggy Bolle les rejoint. Une soirée festive et familiale !
