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Le groupe berlinois Oum Shatt est de retour - Ça C'est Culte
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Oum Shatt

Artistes

14 décembre 2023 - par L'équipe

Le groupe berlinois Oum Shatt est de retour3 min. de lecture

S’appuyant sur le style minimal-rock de leur premier album, le supergroupe berlinois Oum Shatt, acclamé par la critique, tisse un paysage sonore mystique, parfois psychédélique, avec des guitares sinueuses, une esthétique percussive sauvage et le baryton évocateur de Jonas Poppe, semblable à un mantra. Opt Out est également un concept album thématique, qui explore les différentes formes de résistance de l’individu face aux attentes de la société. Tout en s’inspirant d’influences obscures, l’album reste incontestablement unique.

Il y a six ans, Oum Shatt a sorti un premier album acclamé par la critique. Il a été récompensé par le prix de la chanson de l’année décerné par Berlin Radio Eins (« Gold To Straw ») et TAZ Popblog (« Power To The Women Of The Morning Shift »), ainsi que par une émission de la BBC et des apparitions au SXSW, aux Transmusicales en France et à l’Electric Picnic en Irlande. Aujourd’hui, le groupe berlinois – composé du chanteur et compositeur Jonas Poppe, du batteur Chris Imler, du guitariste Richard Murphy et de Rémi Letournelle à la basse et au synthé – revient avec un deuxième opus qui surpasse encore son premier albumLà où Oum Shatt combinait le surf américain avec la musique grecque Rembetika, la No Wave et des influences orientales, ils étendent ici leur son encore plus loin : Bien que l’on reconnaisse le son classique d’Oum Shatt à travers la gamme phrygienne de Over the World and Out, il y a aussi des chansons aussi contrastées que la chanson irradiée de l’auteur-compositeur-interprète My Hostess (Madame Le Soleil Levant), le ravissement et l’extase de Play !, la dominance de la batterie angulaire Off to St. Pete.

Cela ne veut pas dire pour autant que la musique se perd dans le vide, mais elle est purifiée par le groupe et ramenée à l’essentiel. Oum Shatt ne s’arrête jamais à une référence, mais la considère comme un point de départ pour construire son propre monde. Les guitares circulaires à note unique qui s’entrecroisent, le baryton en forme de mantra mis en avant par des chœurs répétitifs en arrière-plan et l’esthétique très individuelle et sauvage des percussions confèrent à l’album un son mystique, parfois psychédélique. Les textes de Jonas Poppe, souvent ambigus, parfois sarcastiques, abordent la question de la réalisation des idéaux (« I would have quit my job, if I ever had one »)ou de l’échec, ainsi que l’amour et le marché immobilier, la politique, la liberté artistique et les structures de pouvoir. Un motif récurrent est un « monde intermédiaire » fictif dans lequel – déclenché par une boucle de rétroaction entre le monde extérieur et intérieur du je lyrique – une hyperréalité mystique apparaît : « J’ai trouvé quelque chose entre la signature et la démission – le bonheur de l’impondérabilité ». Le résultat est un disque qui, malgré ses nombreuses influences obscures, est entièrement original.

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