La fête à Marcel
Ce 11 juin, Marcel et son orchestre a continué à mettre le feu à la scène Nordiste après une Mégateuf dantesque au Zénith. C’est par le biais du théâtre d’Anzin qui propose un mini festival hors des murs, le tout GRATUIT!!! que la fête a pu avoir lieu.
Plus de 2500 personnes ont saisi l’occasion trop belle, offerte par Anzin, de voir les Marcels dans un parc privatisé pour l’occasion. Chose non négligeable, l’organisation au top offrait un parking gratuit à 2 pas du parc Dampierre. Il y avait des sourires partout: les festivaliers, l’organisation et la sécurité. Ambiance bien relaxe et différente au niveau public de ce que l’on voit habituellement lors de concerts en scène. Très familial, les enfants faisaient partis de la fête et pouvaient être là en toute simplicité. Ceci dit j’imagine les questions post concert de la part des enfants: « papa: pourquoi il y avait plein de messieurs en robe ? », « pourquoi les gens avaient des perruques arc-en-ciel? », « pourquoi ce monsieur avait un zizi sur le front? », « pourquoi Bouli a une robe plus belle que celle de maman ? ».
Enfin revenons au propos du festival qui a débuté avec FFK et furieuse manière de faire de la funk. Ça groove méchamment, le combo chauffe bien le public qui arrive tout doucement. On est à 1/3 de la jauge et les présents adhèrent complètement. Il faut dire qu’ils assurent.
Intermède musical avec une harmonie municipale (Anzin ou Saultain ou les deux à la fois) sur le parvis. Surprise car elle reprend vraiment brillamment des titres de Marcel et son orchestre. Le public chante les paroles, ça danse et encourage. Beau boulot qui fait plaisir à entendre: une autre manière de voir les harmonies municipales.
Tante Adèle et la famille prend le relai. Ils ont bossé dur ce set, on sent comme une espèce de pression, le groupe a du mal à se lâcher au début, puis tout doucement les automatismes reviennent et sur les 6 derniers titres ils mettent le feu. Vivement l’album qui sortira en octobre.
Faut-il parler de Marcel et son orchestre sur scène ? pas vraiment, il faut les voir et les vivre. Leurs sourires font plaisir, au même titre que leurs blagues potaches. Une fois lancés, ils ne s’arrêtent plus, la partie du public acquise s’en donne à cœur joie, les autres ont la joie qui se lit sur leur visage. Marcel a eu la bonne idée de faire appel à l’école du cirque: le CRAC de Lomme pour agrémenter le show. Un mélange bien trouvé tandis que Laurent Houssin dessine en live pour illustrer les chansons. Chapeau les artistes.
Texte et photos: Sylvain STRICANNE