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Interview de MOMA elle (2024) ça c'est culte

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5 juillet 2024 - par L'équipe

Interview de MOMA elle avant le Main Square Festival 20246 min. de lecture

Quand tout n’est que fuite et bitume, MOMA elle vient nous cueillir pour une danse inespérée.

Sa musique folk entêtante, qui s’inspire de , de Joan Baez, d’Aurora et encore d’Ed Sheeran, s’impose comme un remède à la mélancolie, en mode chagrin d’armure. Des notes rouge carmin, océaniques, intenses, que l’on retrouve dans son morceau « In blood ink », ou encore dans son dernier clip « Remember me » dans lequel elle campe à merveille l’excentrique amoureuse qui mène la vie de château en Fuego. Son prochain EP, « RUN », sortira à l’automne 2024.

Propos receullis par Céline Galant.

Parlez-nous de vos débuts dans la musique. Comment avez-vous découvert votre passion pour la folk ?

J’ai découvert la musique folk grâce à mon père. Il m’a fait découvrir des artistes comme Neil Young, avec son magnifique album Harvest ou encore Eric Clapton et son recueil Unplugged. J’ai tout de suite ressenti une connexion profonde avec ce genre. C’est aussi mon père qui m’a appris à jouer de la guitare, sur Heart of gold de Neil Young notamment. J’en garde un souvenir très fort, j’étais tellement fière !

Votre musique s’inspire d’artistes aussi variés que Mø, Joan Baez, Aurora et Ed Sheeran. Qu’est-ce qui vous attire chez ces artistes et comment influencent-ils votre propre son ?

Chacun d’entre eux m’a apporté quelque chose. Joan Baez par ses paroles poignantes et son engagement social. par son énergie pop unique et une production innovante que j’adore. Aurora, c’est sa singularité presque magique et sa voix incroyable. Et Ed Sheeran… Il me fascine par sa capacité à se renouveler dans l’écriture de chansons accessibles et émouvantes.

Vous décrivez votre musique comme un remède à la mélancolie. Pouvez-vous nous expliquer ce que cela signifie pour vous et comment vous essayez de transmettre cela à travers vos chansons ?

Étant d’une nature pudique, c’est au travers des chansons que je m’exprime le plus. Je les charge de souvenirs doux ou d’épisodes de rage, de tristesse ou d’allégresse. Mais, au final, les mélodies se transforment et quand elles rencontrent le public il se passe quelque chose. C’est comme une complicité qui met en joie.

Votre morceau « In blood ink » est décrit comme ayant des notes rouge carmin et océaniques. Pouvez-vous nous parler de l’inspiration derrière cette chanson et de ce que ces couleurs représentent pour vous ?

C’est vrai qu’il y a un peu de synesthésie là-dedans ! Le rouge est une couleur multiple et si puissante… Dans “In blood Ink” j’ai voulu donner corps à la musique sous la forme d’une vague d’un rouge profond, comme une évocation qui vous submerge l’espace d’un instant. Quand l’émoi charnel laisse place à la nuit enveloppante.

Dans votre dernier clip Remember me, vous incarnez une excentrique amoureuse qui mène la vie de château en Fuego. Comment cette idée est-elle née et qu’avez-vous voulu exprimer à travers ce personnage et ce clip ?

Étrangement, tout est parti d’un kimono japonais. Une pièce unique qui appartient à un membre de ma famille et qui me fascine depuis toujours. Quand je réfléchissais à la préparation du clip, il m’est apparu tout de suite en pensée, il fallait qu’il soit dedans.

Pour le mettre à l’honneur, j’avais évidemment besoin d’un lieu grandiose et fantastique. Quoi de mieux que le Château d’Hardelot et le Théâtre Élisabéthain ! Et voilà ! L’excentrique amoureuse pouvait prendre vie dans son écrin royal. À moins qu’elle n’ait guidé mes choix depuis le début !

Interview de MOMA elle (2024) Crédit Manon Yindou

 

Votre prochain EP, « RUN », sortira à l’automne 2024. Pouvez-vous nous donner un avant-goût de ce que les fans peuvent attendre de cet album ? Y a-t-il des thèmes ou des histoires spécifiques que vous explorez ?

C’est la promesse d’un voyage, sept tableaux folks qui capturent la passion d’une nuit ou la passion d’une vie. Je teste aussi des genres nouveaux pour moi, des voix par dizaines, des rythmes électro-pop, des ouragans, des mélodies celtiques… Le chemin d’un cœur perdu qui retrouve la liberté.

En tant qu’artiste, comment trouvez-vous l’équilibre entre la création musicale et la performance en concert ? Y a-t-il un aspect que vous préférez ?

Créer, m’apporte énormément de bien-être et de joie. Cependant, rien ne remplace l’énergie et la connexion avec le public lors des concerts. Chaque aspect nourrit l’autre, et j’apprécie profondément les deux.

Interview de MOMA elle (2024) run

Pouvez-vous nous parler de votre processus créatif ? Comment naît une chanson de MOMA elle, de l’idée initiale à l’enregistrement final ?

Ça peut venir d’un moment d’ennui ou de tristesse, d’un voyage ou d’une période intense, mais ça commence toujours à la guitare ou au piano. Je tourne autour d’accords qui m’intriguent jusqu’à ce que se dessine un motif.

Ce motif deviendra très vite obsédant et je le jouerai en permanence jusqu’à voir se former une impression, une ambiance, une couleur qui donneront le point de départ à l’écriture du texte. La partie la plus fun arrive quand je viens enrichir la guitare voix avec d’autres instruments ou des harmonies vocales.

Quels sont vos projets futurs après la sortie de votre EP « RUN » ? Avez-vous des tournées prévues ou d’autres projets artistiques en cours ?

Cet été sera hyper riche ! Je serai au Main Square Festival sur la scène du Bastion ce dimanche 7 juillet, la même journée que Zaho de Sagazan et que Lenny Kravitz, des bêtes de scène ! Je jouerai également en première partie de Pomme et Eddy de Pretto le 13 juillet au Festival de la Côte d’Opale à Boulogne-sur-Mer.

Moment important : la Release party de mon EP « Run » qui aura lieu le 5 octobre au Château d’Hardelot. De belles dates arrivent pour la fin de l’année avec la première partie d’AYO ou encore la première partie de Maëlle.

La musique folk est souvent associée à une certaine nostalgie et introspection. Comment parvenez-vous à renouveler ce genre tout en restant fidèle à ses racines ?

J’aime créer la musique qui me ressemble, qui fait du bien et qui me permet de partager mes histoires en toute sincérité. Certaines thématiques sont universelles et sont faites pour être partagées. Pour moi, c’est l’essence même de la folk ! Et puis les racines ne sont jamais très loin. Bretonne d’origine, je sème dans chacune de mes chansons des graines de ma culture.

Quel message aimeriez-vous transmettre à vos fans et lecteurs de CCC à travers votre musique et votre parcours artistique ?

Que le plus important est de croire en soi ! J’ai connu bien des embûches dans mon parcours, mais la vie m’a appris qu’il y a toujours un chemin pour progresser et aller plus loin…

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