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INTERVIEW : Lætitia Shériff Le FAIR 10 février 2015 - Ça C'est Culte
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10 février 2015 - par L'équipe

INTERVIEW : Lætitia Shériff Le FAIR 10 février 20155 min. de lecture

Propos recueillis par Jérémy S. et Céline G.

Que représente le FAIR pour toi ?

Quand j’ai débuté, je n’avais pas d’instrument à moi. Nono du Tire-Laine à Lille me prêtait une basse électro-acoustique et deux copains me prêtaient une guitare acoustique et une électrique. Jean­-Michel Bronsin (actuel programmateur de l’Aéronef) était mon parrain­/manager. Il m’a proposé de monter quelques dates pour que je dépasse un peu les murs de Lille en faisant fonctionner son réseau. Nous partions sur la route à quatre : un régisseur/conducteur, un sonorisateur et une âme bienveillante qui m’aidait à m’installer et à avoir un peu moins peur. J’ai été soutenue et disons que nous faisions avec les moyens du bord en attendant que les choses
avancent.Tout cela en étant patients et sereins (et en rigolant beaucoup).

Nous nous foutions des codes du moment pour être « dans la place » mais force était de constater qu’il n’était pas facile de continuer dans ces conditions : nous étions payés une fois sur quatre, c’est à dire chacun notre tour. Je dis « nous » car même si je jouais en solo, ce sont bien ces personnes qui ont permis au projet Laetitia Shériff d’exister et de durer. Cette aide du FAIR (mais aussi, celle de Domaine Musiques) nous a permis de valoriser le travail déclenché par cette équipe qui m’entourait, en prenant en charge une partie des frais de tournée et/ou les achats de matériel.

Les conseils, les formations pour savoir où l’on met les pieds m’ont bien été utiles. Et Claude Guyot m’a forgé aussi le caractère (rires). Je suis passée de Laetitia bidouilleuse à Laetitia musicienne.

Depuis ton passage au Festival de la Côte d’Opale, en co-­plateau avec Usmar en 2005, dix ans après quel bilan dessines-tu sur ta carrière ?

Houlala, pas de bilan, j’aurais l’impression que tout cela va se finir ! 🙂 Juste que j’aime le mot décennie. J’aime l’idée d’être toujours là.Vivante et heureuse de toutes ces expériences, rencontres et années de musique.

Racontes-­nous ta rencontre avec Olivier Mellano.

Je l’ai rencontré en janvier 2001, il accompagnait Françoiz Breut sur la tournée de 20 à 30 000 jours. C’est Jean-­Michel Bronsin qui me l’a présenté, en ayant une idée derrière la tête: qu’il me file la main pour l’enregistrement de mon premier album. Ça a été bien plus qu’un réalisateur, il est devenu un grand ami. Nous avons été sur la route de 2001 à 2009 et avons enregistré deux albums ( avec son complice et batteur de Mobiil, Gaël Desbois). Il reste une des plus belles influences pour moi.

Tu es une artiste discrète, est­-ce volontaire ? Ou au contraire, tu aimerais être davantage médiatisée ?

J’aime être comme je suis. Tout est vrai. Je ne triche pas. La musique m’a permis cela. C’est bien la seule chose qui me fait me sentir libre. On pourrait sans doute dire de moi que je suis « has been » ou que je me tire une balle
dans le pied, car je ne surfe pas sur la vague. Par exemple, faire de l’électro chic quand l’électro est à la mode, travailler avec tel ou tel réalisateur, faire Taratata… ou collaborer avec des artistes confirmés par la grande audience.
Le 4 par 3, ce n’est pas fait pour moi. La visibilité médiatique et les ventes de disques sont souvent primordiales pour les programmateurs de salle. Les personnes avec qui je travaille c’est à dire, le label, l’attaché de presse, le tourneur veillent au grain. On sait pourtant que c’est le public qui choisit.

Les prises de risque sont des deux côtés: celui du public qui poussera sa curiosité au­-delà de ce qu’il aura vu ou pas à la télé et les acteurs culturels qui aideront le public à affiner cette curiosité. Je sais que le sujet est plus complexe et j’aimerais conclure que ce n’est pas qu’une question économique.

As-­tu une routine en tant qu’artiste ?

Le mot routine est synonyme d’ennui pour moi, ce serait indécent en tant que passionnée d’en être victime. D’ailleurs, je la fuis comme la peste, cette satanée routine.

Es-­tu une militante ?

Je ne parlerais pas de militantisme, mais j’essaie de me conduire bien avec les autres… et les autres, ça peut être tout le monde ou quelque chose. Je dis bien « j’essaie » car quand je n’y arrive pas c’est que j’ai en face de moi un nœud. Il y a forcément des jours ou des moments où ces nœuds sont récurrents. J’apprends à les défaire grâce à ceux qui se battent ou qui se sont battus pour continuer à croire en l’humanité.

Des actualités pour la suite ? Clips ? Collaborations ? Enregistrements ?

Je vais retourner en studio pour enregistrer un quatre titres. Je travaille sur un projet de ciné­-concert­-spectacle avec les deux Nantais : François Ripoche (Francis et ses peintres) et Stéphane Louvain (French cowboy, Little Rabbits). Le film est « Le ballon rouge » de Lamorisse. Un prochain disque avec Trunks, le collectif dans lequel je joue depuis dix ans. Ce sera le troisième. Un second clip est prévu également.

Un petit mot pour tes premiers fans, ceux du Nord, pour de ce passage au Grand Mix de Tourcoing le 11 février ?

Je suis toujours aussi heureuse et émue de rentrer à la maison. Ce concert est une occasion en or pour vous faire part de mon affection éternelle…

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