
Énergie fougueuse, phrases piquantes et beat percutant sont les trois grandes qualités évidentes de Freez. Il faut dire que le grand barbu qui se cache derrière le pseudo anglophone a su tirer le meilleur de ses deux patries d’origine et d’adoption, les États-Unis et la France.
Comment en êtes-vous arrivés là ?
« On a tous une envie commune de faire du hip-hop de manière différente, une forme novatrice, avec du groove et des propositions très décalées. Au début, on était deux musiciens, puis tout a changé en faisant des connaissances, et puis les scènes à Strasbourg, Nancy, Paris… »
C’est quoi, le Crossroads festival, pour vous ?
« On a joué notre premier concert à Angers hier, c’était super, donc aujourd’hui, on a zéro pression pour le Crossroads festival. C’est un peu un carrefour pour nouer des relations avec des gens et s’améliorer. C’est l’occasion de rencontrer un nouveau public aussi, c’est une première pour nous dans les Hauts-de-France ! »
Quelle est votre inspiration chez Freez ?
« On apprécie l’électro ambient, un peu cosmique, avec un bon jeu de groupe. On ne cherche pas pour autant à faire de la musique savante. On est influencés par Tyler, The Creator, et des références élégantes. »
Certaines paroles sont assez acerbes chez Freez… Y aurait-il une intention politique derrière vos morceaux ?
« Quelques morceaux paraissent politiques, ce sont plutôt des paroles universelles et personnelles. Nous sommes tous politisés, et tout peut l’être, mais ce n’est pas l’intention. On se positionne, mais on ne part pas dans de l’ego. Le rôle de l’artiste, c’est d’être un éclaireur, un commentateur. »
Quelle est la chanson culte vous ayant fait commencer la musique ?
Eli : « Je dirai Hollywood Burn de Public Enemy. Mon frère m’avait donné la cassette. Sinon, Tomorrow comes today de Gorillaz, et la 7e Symphonie de Beethoven. »
Hugo : « T.Rex, Electric Warrior ! »