Facebook CCC Flickr CCC YouTube CCC Instagram CCC Twitter CCC Soundcloud CCC Pinterest CCC
Actualité culturelle en Hauts-de-France et Belgique
robi interview cacestculte robi photo frank loriou
Interviews

Interview : Quelques questions à Robi

0 commentaire
17 juin 2015 - par L'équipe

C’est dans le cadre de sa venue au Pan Piper à Paris, que la discrète Robi a répondu à notre interview. Merci à l’artiste ainsi qu’à Audrey Gauthier !

Si tu devais décrire ton dernier opus, qu’aimerais-tu que l’on retienne ?

La cavale est un album de transition entre deux états, un voyage sans destination, une fuite bien sûr. Il a quelque chose je crois de très cinématographique. C’est typiquement pour moi un album de route. De voiture.

Comment se passe la tournée de cet album ?

Très bien. Sur scène l’équipe s’est augmentée d’un batteur, Mathieu Penot, qui apporte au live beaucoup de nuances et de dynamique. Au clavier et à la guitare, Jean-François Riffaud singularise mon propos du choix de sons très typés mais très personnels. Et Valentin Durup, toujours, joue de la basse comme personne, en vrai guitariste qu’il est. Le tout est beaucoup plus électrique que l’album. Nous sommes très heureux de tourner ensemble et sortons de nombreuses premières parties de Dominique A, de chouettes salles et de très beaux coplateaux mais surtout d’une très belle et forte expérience au Chantier des Francos qui nous verra programmés le 12 juillet sur le festival.La suite s’annonce donc des plus enthousiasmantes.

On ne connait pas trop l’histoire de Robi. Qui est-elle ?

Je ne sais pas. C’est ce que je cherche à longueur de chansons.

Que penses-tu du mot « carrière » dans le secteur musical ?

Pas grand chose. Si ce n’est qu’il sonne un peu passéiste. Aujourd’hui le simple fait de « durer » semble un objectif des plus fous. Alors faire « carrière »… Beaucoup d’entre nous sont très polyvalents, éclatés. Nos sociétés ne permettent plus les ascensions linéaires. Et c’est peut mieux comme ça.

Quel est ton regard sur l’industrie musicale ?

Tout le monde est un peu perdu. Mais je suis admirative des petites structures comme celle d’Athome (mon label) qui fonctionne avec une économie rationnelle et mesurée sans jamais y sacrifier l’artistique. Il me semble que c’est le juste chemin.

Quelques mots pour tes fans ?

Je ne sais pas qui ils sont, dans le sens sociologique du terme, ils n’ont pas un profil type. Et j’en suis assez fière. Je vous embrasse donc tous et surtout chacun. Individuellement. Merci de me prêter l’oreille. Et un peu de cœur.

Imprimer Envoyer à un ami
0 commentaire réagissez au sujet de cet article !


Vous aimerez aussi

Votre courriel ne sera pas publié