C’est dans le cadre de sa venue au Pan Piper à Paris, que la discrète Robi a répondu à notre interview. Merci à l’artiste ainsi qu’à Audrey Gauthier !
Si tu devais décrire ton dernier opus, qu’aimerais-tu que l’on retienne ?
Comment se passe la tournée de cet album ?
On ne connait pas trop l’histoire de Robi. Qui est-elle ?
Je ne sais pas. C’est ce que je cherche à longueur de chansons.
Que penses-tu du mot « carrière » dans le secteur musical ?
Pas grand chose. Si ce n’est qu’il sonne un peu passéiste. Aujourd’hui le simple fait de « durer » semble un objectif des plus fous. Alors faire « carrière »… Beaucoup d’entre nous sont très polyvalents, éclatés. Nos sociétés ne permettent plus les ascensions linéaires. Et c’est peut mieux comme ça.
Quel est ton regard sur l’industrie musicale ?
Tout le monde est un peu perdu. Mais je suis admirative des petites structures comme celle d’Athome (mon label) qui fonctionne avec une économie rationnelle et mesurée sans jamais y sacrifier l’artistique. Il me semble que c’est le juste chemin.
Quelques mots pour tes fans ?
Je ne sais pas qui ils sont, dans le sens sociologique du terme, ils n’ont pas un profil type. Et j’en suis assez fière. Je vous embrasse donc tous et surtout chacun. Individuellement. Merci de me prêter l’oreille. Et un peu de cœur.