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Helsinki, A Guide For The Perplexed, 20154 min. de lecture

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9 février 2015 - par L'équipe

Fierce Panda est fier de vous annoncer le deuxième album de Helsinki, intitulé « A Guide For The Perplexed », prévu pour le 16 mars prochain.

Dans un bordel, on trouve toujours quelque chose. Du pire au meilleur, on peut y débusquer des petits bijoux, des choses surprenantes, de la merde. Ou alors des objets que l’on ne connaît pas ou que l’on n’aime pas sans pour autant détester. Est-ce le cas d’Helsinki ?

Des objets qui vont nous intriguer, qui vont attirer et prendre notre attention. Des objets auxquels on ne prêtera même pas attention. D’autres qui vont nous plaire instantanément ou alors nous rebuter, sans forcément avoir de raisons précises. De la perte de temps à la fierté d’en avoir pris, il y aura toujours un goût que l’on n’arrivera pas à décrire dans tout ce bordel en face de nous.

C’est ce que nous propose la petite troupe d’Helsinki, menée par l’ex-bassiste des Babyshambles.

Pour son deuxième album « A Guide For The Perplexed » sous le label indépendant Fierce Panda, Drew McConnell présente un bordel réfléchi, qui nous laisse passer dans divers ressentis. Sans jamais aller dans un état précis. Rien n’est blanc, rien n’est noir. On navigue entre plusieurs allées sans pancartes. Sans même savoir pourquoi on y est. On passe d’une allée « pseudo tristesse » à celle de « pseudo emmerdement » sans savoir comment.

Mais ce n’est pas grave, parce que ce bordel si l’on y met les pieds c’est pour une raison. Alors, on continue, avant d’arriver à ressentir une forme de vibration joyeuse dans un autre rayon qui suit les précédents. On va à droite puis à gauche, on revient sur nos pas, pour repartir dans une autre direction, pour revenir là où on était. À moins que l’on ne se soit égaré entre-temps. On ne sait pas. Un peu perdu, on essaye de comprendre, on se force à se visualiser le chemin emprunté, sans pour autant le voir, ou le revoir. On galère, on endure, on se force. De toute manière on ne peut pas s’arrêter comme ça, il faut trouver la sortie pour pouvoir en finir.

Mais dans ces rayons, qui nous font perdre la tête, centaines choses arrivent à nous attirer et nous faire lâcher prise.

Et nous font oublié ce labyrinthe tortueux et complexe. On tombe sur des arpèges qui nous permettent de trouver une certaine tranquillité. Une voix douce joue avec nous entre la décontraction et l’irritation, histoire de mieux apprécier les bons moments. Quand on revient de gauche pour aller à droite, ou à droite pour aller à gauche… Je ne sais plus, on y trouve un rythme entraînant avec juste au-dessus une mélodie qui nous ferra resté sur terre. à moins qu’elle permette de nous faire monter en l’air. C’est ça Helsinki !

Puis on continue à avancer pour tomber sur quelque chose qu’on n’aurait jamais cru trouver. Comme une reprise de Manu Chao avec Peter Doherty. Tellement surprenant chez Helsinki que l’on n’y croit pas tant qu’on n’entend pas le refrain. On y reste un peu plus longtemps. Et c’est normal car la suite est faite pour prendre son temps. On y découvre des notes reposantes, il semblerait qu’on arrive même à savourer cette partie du bordel, on prendrait goût à être perdu entre deux rayons non défini, parce qu’après-tout, on ne va pas se faire chier à se forcer à tout comprendre. L’idée de se laisser porter pour y trouver des choses que l’on n’aurait pas cherchées n’est peut-être pas si mauvaise.

Du moins, c’est ce que l’on se dit avant de voir la collaboration d’Albert Hammond Jr qui nous expose l’éloge d’une batterie virevoltante dans tous les sens.

Puis la découverte d’une voix qu’on aimerait inviter pour la découvrir plus longuement. On y trouve pas mal de choses dans ce joyeux bordel. On y trouve des sons géniaux, des sons rythmiques, des voix volatiles, des beautés d’accompagnements, on y trouverait du bonheur. Du bonheur, tout du moins avant de recommencer à zéro.

Ce bordel est une épreuve. Ai-je perdu mon temps ? Suis-je sûr d’avoir trouvé des choses ? Je me retrouve à la sortie, déboussolé, c’est déjà fini… C’est déjà fini ! Heureux ? Triste ? Sans savoir quoi faire. Hésitation, doute, perplexe… Il ne faut pas lutter, si on se laissait porter par nos choix, on arriverait forcément quelque part ! C’est peut-être ça, « A Guide For A Perplexed » d’Helsinki. Ce bordel troublant… Ces choses qu’on y trouve.

Et si on y refaisait un tour dans ce bordel organisé ? Histoire de voir ce que ça donne sans rien vouloir comprendre ou découvrir.

Guillaume Lew Valles

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