Opéra de Lille.
Frappé, Pincée ! Comme la rencontre de deux instruments qui devient un gracieux et profond pas de deux. Frappé, comme le travail original d’Edouard Ferlet, pianiste de jazz, qui réinvente l’œuvre de Bach. Pincée, comme l’interprétation de Violaine Cochard, qui fait vibrer le clavecin d’une étonnante modernité. Où l’on suit ces deux élégants concertistes qui se répondent magnifiquement au long d’une heure de duo mêlant pièces originales et improvisation autour de l’œuvre du compositeur. Les deux claviers n’ont de cesse de se suivre, se donner la réplique, se chevaucher parfois dans une subtile et éclatante danse baroque. Opéra de Lille.
Chacun, tour à tour, peut prendre la tête et guider l’autre, dans un cache-cache lumineux, fait d’émotions variées. Si la joie l’emporte, les mains des duettistes s’animent et le phrasé se fait entêtant, d’une modernité totale. Dans les morceaux où la gravité domine, le piano nous emmène, touchant et inspiré, jamais quitté par la légèreté, toute apparente, du clavecin…
L’improvisation est partout, dans ce duo (Frappé pour les cordes du piano, qui sont martelées ; Pincée pour celles du clavecin, qui sont pincées) et surtout dans la volonté de ces deux interprètes de renouveler la puissance de Bach, magnifique et inépuisable.
Christine Protin
Frappé, Pincée ! Comme la rencontre de deux instruments qui devient un gracieux et profond pas de deux. Frappé, comme le travail original d’Edouard Ferlet, pianiste de jazz, qui réinvente l’œuvre de Bach. Pincée, comme l’interprétation de Violaine Cochard, qui fait vibrer le clavecin d’une étonnante modernité. Où l’on suit ces deux élégants concertistes qui se répondent magnifiquement au long d’une heure de duo mêlant pièces originales et improvisation autour de l’œuvre du compositeur. Les deux claviers n’ont de cesse de se suivre, se donner la réplique, se chevaucher parfois dans une subtile et éclatante danse baroque.
Chacun, tour à tour, peut prendre la tête et guider l’autre, dans un cache-cache lumineux, fait d’émotions variées. Si la joie l’emporte, les mains des duettistes s’animent et le phrasé se fait entêtant, d’une modernité totale. Dans les morceaux où la gravité domine, le piano nous emmène, touchant et inspiré, jamais quitté par la légèreté, toute apparente, du clavecin…
L’improvisation est partout, dans ce duo (Frappé pour les cordes du piano, qui sont martelées ; Pincée pour celles du clavecin, qui sont pincées) et surtout dans la volonté de ces deux interprètes de renouveler la puissance de Bach, magnifique et inépuisable.