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Festival Les Inrocks 2015 au Grand Mix tourcoing FAT WHITE FAMILY WOLF ALICE BO NINGEN THE DISTRICTS

Reportages

17 novembre 2015 - par L'équipe

Festival Les Inrocks 2015 au Grand Mix3 min. de lecture

C’est sous le signe du rock que s’ouvre ce premier soir du festival Les Inrocks jeudi 12 novembre 2015 au Grand Mix à Tourcoing.

Au programme du festival Les Inrocks : quatre groupes, trois nationalités, 17 gars, 1 fille, et beaucoup de bruit.

Premier groupe : BO NINGEN, les quatre japonais frappent fort en ce début de soirée. Devant moi, quatre chevelures gesticulant et brayant dans un univers noisy et punk. Nous offrant un long final en apothéose, où le chanteur va chercher le public, grimaçant et jetant des incantations à sa guitare. Les BO NINGEN ont assuré le show de façon enthousiaste, et à eux seuls. Je ne regrette pas ma venue à ce premier soir de festival. On regrettera cependant que le public ne soit pas plus nombreux pour voir leur prestation. Cela aurait été une très bonne entrée en matière brutale mais originale. Juste avant les anglais frappadingues de FAT WHITE FAMILY.

Deuxième groupe : WOLF ALICE.

Difficile de passer après BO NINGEN. Et de rentrer dans l’univers très convenu de ce groupe londonien. Pourtant, les quatre membres y donnent du leur. La voix aux sonorités irlandaises de la chanteuse Ellie Rowsell est agréable. Ils nous offrent un set pop rock. Trop propre et sophistiqué pour me laisser entraîner dans leur univers « suisse ».

THE DISTRICTS est le troisième groupe à passer au festival Les Inrocks. On traverse l’Océan Atlantique avec ce groupe venant de la banlieue de Philadelphie. Jouant ensemble depuis le lycée, ses quatre membres qui n’ont même pas encore 20 ans, se sont fait connaître via Internet avec la vidéo de Funeral Bedn. Une vidéo visionnée plus de 400000 fois. Ce qui a permis au groupe d’enregistrer un EP avec le producteur de Dr Dre. Et sur scène me direz-vous ? Les américains montrent un bel enthousiasme et une bonne harmonie collective. J’ai l’impression de voir un groupe qui joue dans son garage, tellement ils sont naturels et sans pose.

Niveau musical, ils oscillent entre folk et pop enlevée et atmosphérique. La voix aérienne et fougueuse du chanteur et la composition des morceaux jouant sur les moments de silence, laissent présager un bel avenir à ce très jeune groupe.

Quatrième groupe : FAT WHITE FAMILY.

Alors là, c’est une tout autre affaire qui nous attend avec les sulfureux anglais de FAT WHITE FAMILY. Le bassiste moustachu et harnaché de cuir nous avait doucement préparé à l’attaque en passant ses vinyles décalés pendant les changements de plateau des autres groupes. Transfuges des nihilistes de The Big Lebowsky et de Trainspotting, les six membres annoncent la couleur du chaos avec leur cochon armé d’une faucille et d’un marteau en fond de scène. Impression confirmée par l’entrée du chanteur saoul et braillard, manifestement peu intéressé d’être là. Alors est-ce une attitude volontairement désinvolte et agressive envers le public ou en ont-ils vraiment rien à faire d’être là ?

Je n’ai toujours pas la réponse à la fin du concert. Ce qui est sûr ce qu’ils sont plus punk par l’attitude que par la musique. Au niveau de leur prestation, ils alternent des morceaux grandiloquents et lancinants aux morceaux plus Oi ! On regrettera le peu de volume sonore du clavier alors que c’est clairement la plus value du groupe. Le public a l’air soit dubitatif soit conquis. Bref, en tout cas content de se faire doucher à la bière par un chanteur qui a rempli parfaitement son rôle de caricature punk.

Eugénie BUGAIN

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