Festival Les Belles Soirées avec Maxence Cyrin
Le pianiste français Maxence Cyrin est de retour le 4 février 2022 avec Melancholy Island chez Warner Classics, un septième album composé de neuf titres originaux et deux reprises.
Ces touchantes mélodies, enrichies de subtiles tonalités électroniques, évoquent les thèmes du voyage, de l’exil, de la contemplation et du passage du temps.
Le pianiste dont la célèbre relecture du titre des Pixies : Where Is My Mind ? compte plus de 100 millions de vues évoque avec ce nouvel album le thème de la mer (Rivages), des voyages (Faro Bay) et de la fuite du temps (Dust, Seasons, Antica).
Au fil de onze compositions qui alternent des sensations de douce mélancolie, de spleen baudelairien, de paix ou de langueur, et de plus lumineux instants de méditation et de contemplation, Maxence Cyrin nous entraine dans un parcours singulier, mené entre électronique et classique, piano et synthétiseurs.
On découvre en clip Rivages, premier extrait de Melancholy Island.
Pour regarder et diffuser le clip de Rivages
Formé d’abord au conservatoire, Maxence se tourne par la suite vers les atmosphères plus sombres de la new wave avant de figurer parmi les pionniers de la scène électro française. Vers 1995, il renoue toutefois avec ses racines, avant de signer trois albums de compositions originales (The Fantasist, Nocturnes et Aurora), qui s’inscrivent dans le registre d’une musique « néo tonale » ou « modern classical ».
Un mouvement, mêlé de spleen et de liberté, traverse Melancholy Island, le nouvel album de Maxence Cyrin, qui révèle avoir puisé l’inspiration de son titre, dans ceux de deux ouvrages : « L’éloge de la fuite » de Henri Laborit et « La possibilité d’une île » de Michel Houellebecq.
L’album débute dans la lumière de Faro et du sud du Portugal, avant de s’embrumer et s’assombrir peu à peu, puis de retrouver, à son terme, un aspect plus serein.
Composé au fil d’une période de près de deux ans, les titres de l’album peuvent s’entendre comme un journal intime, ou une série de nouvelles, qui documentent les états et les sentiments, ainsi que les lieux, les villes et les paysages que l’artiste a pu traverser, de la Bourgogne à Montmartre (où il vit), en passant par la région de l’Algarve, ses côtes et ses îles.
Enregistré sur un piano Steinway modèle D, aux studios de l’Orchestre National d’Île-de-France, ce nouvel et court album (le deuxième publié par Warner Classics), rassemble onze compositions qui témoignent du goût de l’artiste pour une forme concise, qui fait référence chez lui au format et à la durée de la musique pop.
Chaque titre est par ailleurs produit et sculpté à l’aide d’un travail spécifique sur l’enregistrement, le son et les effets, auquel s’ajoutent parfois de sobres lignes de basses et de notes tenues de synthétiseur.