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Chinese Army : la mécanique du cœur ou le cœur de la mécanique ?
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chinese army chronique

Chronique

17 novembre 2014 - par L'équipe

Chinese Army : la mécanique du cœur ou le cœur de la mécanique ?3 min. de lecture

Un groupe entre un magnétisme à la Suicide et une ambiance rétro. Une musique, qui pourrait se résumer à une sorte beat-rock remplie d’expériences sonores. Un groupe, qui propose une expérience intensément visuelle. Une musique entre un machinisme froid et un lyrisme enveloppant. Voilà comment est décrit Chinese Army pour la sortie de son nouvel EP à venir en décembre. Mais finissons les présentations. Oan Kim et Benoit Perraudeau sont passés par les mondes de la composition classique, du jazz et aussi de la photographie. « Five Easy Pieces » trace un chemin de fer aussi précis que Cash.

L’EP se met en route. Chinese Army impose son rythme et son univers. Une claque mécanique nous frappe, une machine s’est mise en mouvement, quelque chose de froid, qui est réglé comme du papier à musique qui défile. On se laisse accrocher, on écoute, on suit, on tient le rythme. Puis, la machine ralentit. Étrangement, bien que le rythme soit précis, très marqué, que l’on ne s’écarte jamais du chemin qui nous ait tracé et que la musique soit autant millimétrée. Il n’est pas forcément obligé d’avoir un monstre mécanique à l’esprit, mais plutôt le bon vieux cliché du train, qui est parfaitement adapté à la situation.

Cependant et c’est tout le paradoxe de cet EP. Malgré cette mécanique omniprésente, quelque chose d’organique s’immisce au milieu de l’atmosphère froide et sans pitié que cela peut avoir. Et finalement, on se sent enveloppé par quelque chose, on se sent attirer, réconforter par une forme de vie derrière tout ça. Mais la machine reprend du rythme. La claque mécanique a repris sa fonction. Pourtant, cette fois-ci, elle est beaucoup moins violente. On ne tient plus le rythme mais on le suit. On est porté par lui, ou plutôt par ce paradoxe qui émane de l’EP. On consent à cette allure, on s’y fait et on en vient même par finir à être entraîné.

Autrement dit, Chinese Army joue sur deux tons, deux extrêmes, deux valeurs. Qui assemblées sont beaucoup plus nuancées. La régularité et la précision, le noir et le blanc, la machine et la vie. Les distorsions aiguës, les fritures graves, le tout entrecoupé d’une pulsation, qui est accompagnée d’une voix douce et feutrée. D’une rythmique vivante et organique. Voilà où voudrait nous amener Chinese Army ? Dans un univers extrême qui pourtant est rempli de nuance, si ce n’est de paradoxe ?  Une sorte de chaos maîtrisé tant bien que mal ?

En attendant l’EP qui sera disponible le 1er décembre en format digital, le clip « Pink Rain » pourra vous faire patienter, sur les sensations de ce fameux « Five Easy Pieces », qui je cite : « est tout à l’image de l’armée de Mao ».

Guillaume Lew Valles

 

Un groupe entre un magnétisme à la Suicide et une ambiance rétro. Une musique, qui pourrait se résumer à une sorte beat-rock remplie d’expériences sonores. Un groupe, qui propose une expérience intensément visuelle. Une musique entre un machinisme froid et un lyrisme enveloppant. Voilà comment est décrit Chinese Army pour la sortie de son nouvel EP à venir en décembre. Mais finissons les présentations. Oan Kim et Benoit Perraudeau sont passés par les mondes de la composition classique, du jazz et aussi de la photographie. « Five Easy Pieces » trace un chemin de fer aussi précis que Cash.

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