Andy Shauf, The Neon Skyline.
Il y a des albums où l’écriture d’une chronique est bien compliquée.
Non pas que musicalement l’album soit complexe, tout au contraire, une simplicité tellement évidente qu’il ne demande qu’à être écouté. Cette simplicité cache un éclair de génie du Canadien Andy Shauf avec pour ligne directrice des tranches de vie, des rencontres probables, car tout est invention dans les textes d’Andy.
Composition de The Neon Skyline.
En parfait narrateur, il se retrouve au coin d’un bar et nous expose ses discussions en onze titres avec là aussi une forme de minimalisme musical de génie. Accompagné tendrement de quelques autres instruments tels qu’un piano, une flûte traversière, un haut bois ou une batterie jazzy, c’est bien la guitare acoustique qui tient le haut du pavé.
Douceur, délicatesse et regard tendre bercent l’ensemble de ce « Neon Skyline ». Des ballades musicales en forme d’indie-folk purement merveilleuses.
Photo CC : Cédric Jover.
À écouter: