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Alex Beaupain au Louvre-Lens mai 2016

Reportages

21 mai 2016 - par Nicolas FOURNIER

Alex Beaupain au Louvre-Lens (Lens, le 14 mai 2016)2 min. de lecture

Plus qu’un musée, le Louvre Lens propose également depuis son ouverture des concerts. Après Chassol l’an passé, c’est au tour d’Alex Beaupain d’y être accueilli.

Le cadre feutré de cette scène convient très bien à l’un des meilleurs représentants de la nouvelle chanson française, Alex Beaupain. Le public ne s’y trompe pas et la salle est quasiment pleine ce soir. On prend place en profitant de la musique des Eels diffusée pour patienter tout en scrutant le plateau technique où des voilages discrets servent de décor. Le cadre est agréable, il ne reste plus qu’au spectacle de commencer.

Après les œuvres d’art, place au spectacle vivant. Alex Beaupain rejoint ses quatre musiciens. Son style se remarque tout de suite. À de rares exceptions, on remarque l’usage du piano dans la composition. Cet instrument traditionnel dans la chanson française prend ici un ton plus moderne grâce à l’écriture d’Alex Beaupain. Même avec son petit cheveu sur la langue, une voix proche de Julien Clerc se fait entendre. Il ne cache d’ailleurs pas sa filiation avec ce dernier, qui lui a d’ailleurs écrit la musique d’un titre : « Je te supplie ». L’opération de dépoussiérage de la chanson française se fait aussi bien dans les textes que dans la musique. Références cinématographiques (« À bout de souffle » hommage au film de Jean-Luc Godard, citations incluses), artistiques (« Van Gogh ») et même politiques (l’arrivée de la gauche au pouvoir dans « Au départ ») renouvellent les thématiques du genre.

Beaupain ne cache pas son goût pour les chansons tristes empreintes de pessimisme. Ce dont il se moque d’ailleurs auprès du public. Car c’est également à portée de son crédit, le garçon est très drôle. Aussi bien pour présenter ses chansons et désamorcer un peu leur aspect plombant, que pour louer ses musiciens et leurs qualités. Il se permet même des remarques sur le député Denis Baupin son quasi-homonyme et ses affres politico-sexuelles. Il prend aussi à partie le public à témoin ou comme source de blague. Ses musiciens n’échappent pas non plus à son humour mordant. Ils sont individuellement décrits, ce qui donne le prétexte à un petit sketch pour chacun d’eux. La palme revenant au batteur dont c’était l’anniversaire la veille et qui aura droit à son petit cadeau… trouvé par Alex à la boutique du musée.

Le final sera beaucoup plus rythmé ce qui confirme aussi les influences pop de l’auteur. Il reviendra pour deux rappels dont le dernier où il jouera « Rue battant ». Une chanson écrite par Vincent Delerm pour laquelle deux de ses musiciens jouent du piano à quatre mains pour l’accompagner. Ce concert s’est déroulé dans une ambiance conviviale qui va durer pendant les deux heures de concert. Le chanteur poursuivra après en étant à l’écoute des quelques spectateurs restés après son spectacle.

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