Le premier concert de la rentrée (en tout cas pour moi) se mérite. Après avoir affronté les embouteillages, la pluie et la foule de la foire aux manèges, me voici enfin devant cette chère Péniche qui, bien que masquée par l’agitation ambiante, lance également sa saison. Et pour bien débuter, c’est 49 Swimming Pools qui entame les hostilités. Les quatre Tourangeaux, emmenés par Emmanuel Monet, ancien journaliste rock qui a décidé il y a quelques années de franchir le pas et de jouer sur le terrain de ceux qui avant composaient sa matière principale.
Depuis, les groupes se sont enchaînés. Baptisée successivement Leeds, Melville et désormais 49 Swimming Pools, l’aventure à de l’allure et a pris un tournant plus pop. L’étape lilloise fait partie d’une série de trois dates (en plus de Tours et Paris) visant à promouvoir le dernier album Songs of popular appeal en petit comité juste avant sa sortie commerciale. D’ailleurs, la quasi-totalité du disque sera interprétée durant cette soirée.
J’avais connu ce groupe au départ, car j’appréciais un des précédents groupes de E. Monet : Melville. Mais le style est radicalement différent. Dès le premier morceau (The Bright Light), le rock chanté en français a laissé la place à une pop anglophone léchée, et on se surprend à entendre des intonations dans la voix proche de celle de Billy Corgan. Rapidement, un versant plus rock du groupe se dévoile, dès le troisième morceau (I’m The Driver) et le groupe jouera sur ces deux
aspects, les mêlant parfois au détour d’une composition. D’autres instruments viendront s’ajouter à la formation de base (guitare, basse, batterie, clavier) comme l’accordéon (Train And Bathers), joué par le batteur Fabien (également producteur du dernier album).
Le groupe prend un grand plaisir à jouer dans cette salle (dans laquelle ils étaient déjà passés en 2012) où quelques connaissances des Tourangeaux sont venues les voir. Sur le plan musical, outre les chansons du dernier album quelques surprises attendent un public curieux. Comme un inédit (Keys In The Hole), ou une reprise inattendue (Do You Think I’m Sexy de Rod Stewart).
En bref, tous les ingrédients d’une bonne soirée étaient réunis et les membres de 49 Swimming Pools ont très bien su les accommoder.
Nicolas Fournier
Le premier concert de la rentrée (en tout cas pour moi) se mérite. Après avoir affronté les embouteillages, la pluie et la foule de la foire aux manèges, me voici enfin devant cette chère Péniche qui, bien que masquée par l’agitation ambiante, lance également sa saison. Et pour bien débuter, c’est 49 Swimming Pools qui entame les hostilités. Les quatre Tourangeaux, emmenés par Emmanuel Monet, ancien journaliste rock qui a décidé il y a quelques années de franchir le pas et de jouer sur le terrain de ceux qui avant composaient sa matière principale.