En 2015, Louis Bertignac ne se contentera pas seulement d’un Grand Rex le 14 janvier… Il sera également en tournée ! Vous pourrez le retrouver dimanche 18 janvier à Strasbourg, mardi 20 janvier à Lausanne, mercredi 21 janvier à Lyon, vendredi 23 janvier à Nantes, lundi 26 janvier à Marseille, mercredi 28 janvier à Toulouse, jeudi 29 janvier à Bordeaux, samedi 31 janvier à Tours, dimanche 1er février à Lille 2015, mercredi 4 février à Bruxelles et le 5 février à Liège !
Trois ans ont passé. On l’avait quitté ours, grizzli exactement. Avec des guitares gorgées de riffs, d’explosions électriques, de fougue indomptée. Louis Bertignac revient le 15 septembre avec l’album Suis-Moi où il sera question toujours de guitares, d’amour et de femmes, la trinité de jouvence de Louis Bertignac. Pour cet opus, il s’est entouré de musiciens d’exception : Leland Sklar à la basse (il a notamment accompagné Michael Jackson, Rod Stewart ou encore Diana Ross) et Chad Cromwell aux percussions, que Louis a repéré sur une vidéo d’un concert de Willie Nelson et Keith Richards.
« La musique, je prends ça comme une bénédiction, pas comme un job. Je prends ça vraiment comme un cadeau du ciel. Je n’ai jamais cessé d’être un enfant qui s’émerveille, j’en ai peur !« , dit-il entre excitation communicative et angoisse à demi avouée.
Pour la première fois, sa fameuse Gibson SG Junior prend même la parole, pour s’incarner le temps d’une chanson. Il y a l’enfance, encore, les enfants d’aujourd’hui, les siens, comme celui d’hier, lui, les femmes, beaucoup, partout (Mélanie Laurent a délaissé les caméras pour venir poser sa jolie voix le temps d’un duo de velours), présentes ou déjà ailleurs, des femmes imaginées ou perdues, beaucoup d’amour donc, de petites histoires à deux, des flammes soufflées ou ravivées. Et des cordes donc, six exactement, celles qui ont tissé son existence. Des cordes qui relient plusieurs univers, qui connectent les dimensions: “Femmes, amour, guitare. Ben, c’est ma vie quoi (rires)! C’est un peu ce que je donne aux mecs qui écrivent. Ils me demandent de quoi je veux parler. Moi, je ne veux pas parler de politique, je ne veux pas parler de trucs qui m’emmerdent et qui emmerdent les gens et donc voilà: femmes, amour et guitare.” Comme une trinité de jouvence, ni récupérée, ni pervertie par cette aigreur qui gangrène l’époque. Louis Bertignac gambade là où d’autres pataugent. Il jubile et se branche, taquine l’électricité pour finalement la sublimer. Il ne subit rien, le temps semble n’avoir rien altéré chez lui, il est là comme avant, à sa place et satisfait. Certains ont cru bon un jour d’avoir à choisir entre Beatles et Stones, entre sérieux et escapade éternelle, entre métier et passion.
Drôle d’idée. Louis Bertignac, lui, s’en moque. Il prend tout, tant que ça vibre, tant que ça lui parle, tant que la vie l’emporte. En écoutant les 13 titres de ce disque (sans oublier les cinq titres bonus, qui seront disponibles sur l’édition deluxe), on traverse son cœur J’ai commencé à travailler sur cet album juste après Grizzly en fait. Il y a même des morceaux qui étaient déjà là à l’époque”. Et il y a six mois à peu près, j’ai eu comme une folie d’écriture et là, j’ai enchaîné comme il faut… En général, je travaille d’abord à la guitare tout seul, ici, chez moi. Mais ça pouvait aussi être en vacances. J’ai beaucoup bossé aussi sur mon I-Phone. Je balançais des thèmes que j’enregistrais dessus. J’ai bossé aussi avec mon ordinateur portable. Beaucoup… »
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