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Actualité culturelle en Hauts-de-France et Belgique
Francofans / Le Terrier au Poche avec Joseph d'Anvers et Hildebrandt © Ludovic Mannechez
Reportages

Soirée Francofans à Béthune (Le Poche, le 27/01/2017)

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31 janvier 2017 - par Nicolas FOURNIER

Deuxième soirée Francofans organisée au Poche à Béthune.

Les organisateurs Francofans, dont le magazine du même nom qui promeut les nouveaux artistes de la chanson française au sens large, ont bien fait les choses : Joseph d’Anvers et le petit nouveau qui monte Hildebrandt sont au programme. Le temps de prendre un petit punch et place à la musique.

C’est étonnement Joseph d’Anvers qui ouvre les hostilités lors de cette soirée Francofans. Bien que sa tournée soit finie, il revient encore ponctuellement à la rencontre du public. Seul sur scène, il est simplement accompagné de sa guitare électrique et de son ordinateur duquel il lance boîtes à rythmes ou des extraits de films qui introduisent certaines de ses chansons. Les projets ne manquent pas pour le Nivernais (et non il ne vient pas d’Anvers!) puisqu’il propose aussi un ciné-concert à destination du jeune public (sur des images de vieux dessins animés des pays de l’Est) et est en train de finaliser une bande-dessinée avec le dessinateur Stéphane Perger.

Musicalement, toujours rien à dire sur ses compositions épurées mettant en valeur des textes poétiques et sa voix tendre. Il joue deux chansons que les Lensois avaient pu entendre en avant-première (lors des Enchanteurs 2013) : « Petite » qui débute le concert et le magnifique « Marie ». Entre les deux, il interprétera aussi des titres plus connus (« Le funambule », le sensuel « Las Vegas », mais aussi la reprise de « Smalltown Boy » de Jimmy Sommerville) pour le plus grand bonheur du public, massé à sa demande devant lui, et qui reprend en chœur les refrains. Le concert est court, moins d’une heure, mais c’est l’occasion de confirmer ce que j’apprécie chez cet artiste, son honnêteté et son contact avec les spectateurs. J’attends toutefois de le voir en tête d’affiche (jusque-là il ouvrait toujours pour d’autres artistes) et pourquoi pas avec un groupe pour l’accompagner.

Changement de style avec Hildebrandt. Étonnement porté tête d’affiche de la soirée, j’avais déjà pu entendre un apperçu de son répertoire lors de son passage à Santes pour le festival Deci-Delà l’an passé. Bien soutenu par le magazine organisateur, celui-ci devrait rapidement se faire une place dans les méandres protéiformes de la chanson française. C’est accompagné de deux acolytes (Nico et Pierrot, qu’il fréquentait déjà dans son précédent projet : Coup d’Marron) qu’il bat le rappel des troupes (le changement de plateau fut bref et on était tous retournés au bar!) tandis qu’il interprète « Plein de Pas ». S’il paraît se concentrer sur son texte, il met aussi parfois la main à la patte sur son synthétiseur.

Les musiques sont travaillés, souvent rythmées (« Tu dévoiles », « Vos gueules ») et sa voix rappelle parfois celle d’Arthur, le chanteur de Feu! Chatterton, eux-mêmes programmés au début de leur carrière au Poche. Autre point commun avec les nouveaux dandys de la scène française : Wildried Hildebrandt a aussi l’habitude de parler entre ses chansons. À mi-chemin entre anecdotes et confessions, il aborde divers sujets sur le ton de la confession au public. Il reviendra saluer le public nordiste lors du festival Antra’Zik (l’Antre 2, le 9 février et la Cave aux Poètes, le 19 mai).

Durant son passage, d’environ une heure, il présentera les titres de son premier album « Les animals » avec des références assumés à Léo Ferré. Il conclura son concert d’une très belle manière : interrompant sa dernière chanson alors qu’il était déjà seul sur scène, il la finira a cappella au milieu du public. Pour un petit instant de magie.

Les photos

la setlist de Joseph d’Anvers

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