SKIP THE USE EST DE RETOUR !
CE VENDREDI 25 MARS 2022 SORTIRA LE NOUVEL ALBUM HUMAN DISORDER !
Mat Bastard, Yan, Enzo et Nelson ont co-réalisé ce nouvel album :
“On s’est tous encore plus investi dedans.
Enzo a même mixé quelques titres.
On en est très contents.
Je sais ce que je voulais sur ce disque.
Et ce que je ne voulais pas.
Il y a énormément de chansons que j’ai faites chez moi à Los Angeles dans mon petit studio.
L’idée, c’était vraiment de travailler sur les textures de son, d’aller vraiment au bout des choses, de se concentrer sur l’essentiel.
Je pense que ce disque, c’est celui où l’on a le plus abouti le concept Skip The Use.
C’est-à -dire ne pas se cantonner à un seul style, d’aller toujours plus loin, de sortir de notre zone de confort.
On y chante en français, en anglais, on a des balades, on a des trucs super trashs, d’autres plus pop et électro, reggae aussi.
Tout y passe ! On est allé creuser partout.
Il y a plein d’émotions sur ce disque qu’on va pouvoir envoyer sur scène et que l’on n’avait pas avant.
On est très contents de cet album.
Je pense que le fil conducteur, c’est cette envie d’aller vers la lumière alors qu’on a encore les deux pieds dans l’ombre.
C’est purement ça.
On a toujours été un groupe optimiste.
C’est très très compliqué en ce moment et on voulait absolument faire un disque le plus lumineux possible.
C’est un disque de progression, c’est exactement ce chemin-là qu’on souhaitait emprunter”.
Mission accomplie !
Il y a le monde et toutes ses contradictions dans ce disque à la fois sensuel et rageur, ironique et humaniste, interrogateur et survivant, fidèle et explosif, fédérateur et insoumis.
Et puis, il y a ce titre d’album, “Human Disorder”.
Qui regarde droit dans les yeux notre époque, ses dérives et ses espoirs. Skip The Use n’a jamais donné de leçons.
Les slogans, pas vraiment son truc.
Il a toujours préféré tendre la main, il a toujours refusé de se morfondre et souhaite regarder l’horizon plutôt que ses pompes et son nombril.
La fameuse phrase d’Oscar Wilde : « les pieds dans le caniveau et la tête dans les étoiles ». C’est exactement ça !
Mat Bastard : “Pourquoi ce titre pour l’album ?
Parce que dans des périodes de pandémie, de réseaux sociaux à outrance, c’est là qu’on voit toutes les facettes de l’être humain.
Il y a des gens qui l’ont bien compris et qui jouent avec ça Et ce qui va nous permettre de sortir de ce marasme, c’est une prise de conscience.
La prise de conscience qu’on peut être acteur de nos vies.
C’est à nous de faire des choix.
Il faut plus d’humanité en fait.
De l’échange, de l’entraide.
Il faut savoir se poser des questions.
Les artistes servent d’abord à ça : à s’interroger.
Chacun a ses propres réponses mais ces réponses n’existeront jamais si tu ne te poses pas d’abord les bonnes questions.
Et moi, je pense que le bon délire, c’est qu’il vaut mieux parler des choses que de s’en foutre.
Le but du jeu, c’est de se dire qu’on est encore ensemble ».
Refuser la fatalité, il est aussi question de cela dans ce disque.
Le refus de forcer les choses également.
Chez le groupe nordiste, il faut que ça vienne naturellement, il faut que l’instinct l’emporte, toujours.
C’est probablement pour ça que sa musique dégage cette intensité, cette générosité sauvage.
Rock, metal, électro, pop, bedroom ou roof top, les chansons de Skip The Use se moquent bien des étiquettes, elles n’ont pas besoin d’être cataloguées pour exister pleinement.
Elles sont libres parce qu’elles viennent des tripes et du cœur.
Parce qu’elles refusent d’oublier le passé et de mépriser l’avenir.
Elles sont là, prêtes à rugir, à vibrer, à accompagner.
Le disque se termine sur la chanson “Rise”, magnifique balade hantée, où l’aube pointe, comme une promesse de vie renouvelée.
Le clip du premier extrait éponyme >>>
Le clip de Slaughter, sorti début mars >>>