
Le nouvel album explosif de Scarlet Pleasure : Pompeii ! Mais oui, tu connais bien sûr ce groupe danois notamment pour leur titre What a Life qui figure sur la bande originale du film Drunk (Another Round). Avec Pompeii, le groupe nous offre une collection de chansons indomptées, mélodiques et chaotiques ! On arrive à s’immerger dans leur univers avec une facilité déconcertante, et si c’était la révélation de 2023 ?
« Quelque chose de complètement nouveau », c’est certainement ce qu’on est amené à penser en écoutant le nouvel et quatrième album de ce trio ! Pompeii a commencé par une remise à zéro totale. Malgré un flot régulier de succès radiophoniques depuis 2013, le monde de Scarlet Pleasure a été bouleversé lorsque What a Life a accompagné l’inoubliable scène finale du film danois oscarisé Drunk (Another Round) et est devenu, peu après, l’hymne estival de la jeunesse européenne en 2021.
Pompeii,le titre de l’album fait à la fois référence à la ville romaine qui a été détruite par l’éruption du Vésuve, et à l’énergie que Scarlet Pleasure a découverte en studio, alors que le titre Pompeii a été créé à partir des cendres qui restaient après deux années intenses sur la route : »Comment allions-nous poursuivre après avoir frappé si fort que nous pouvions soudainement donner des concerts à guichets fermés à Paris ? Dans une ville après l’autre ? Nous devions repartir de zéro. Nous avons donc adopté une approche à l’ancienne en studio et enregistré des chansons ensemble à la basse, à la guitare et à la batterie. C’était vraiment bien et organique, mais aussi un peu traditionnel, jusqu’à ce que nous fassions « Pompeii » et que nous sentions que le son fusionnait avec quelque chose de moderne. Quelque chose de frais, d’actuel et d’explosif – et un son que nous voulions explorer« .
Scarlet Pleasure s’est reconstruit. Le résultat est sans attente : un son brut et direct qui s’inspire de tout, du funk rock californien au rap indé de Stockholm. Les chansons ont été créées à la guitare et à la basse et on le ressent clairement à l’écoute de l’album, tant dans les débordements émotionnels débridés des refrains que dans l’univers lyrique qui, malgré des titres comme Happy, Summertime et Sunshine, explore l’évasion sombre et l’hédonisme ambigu.