Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas entendu un son comme celui-là, le genre qui apparaît une fois par an pour sonner le LA qui nous annonce l’été. Mais cela serait simpliste de s’arrêter à ce détail. Alors pourquoi ce groupe ferait-il une différence par rapport à d’autres ? Et bien comparé à certains il faut savoir qu’ØLIVER apparaît dans cette saison estivale avec leur premier EP. Rien d’innovant, certes. Mais la question principale n’est pas celle-là. Une première entrée en matière réussie ou non, voilà ce qui concerne ØLIVER. Après s’être « entraîné » sur les petites scènes parisiennes et ayant eu de bons retours, le groupe s’est mis au travail pour « Fortune Cookies » qui sortira est sorti hier sous format digital.
Un EP qui peut sonner « déjà entendu ». On pourrait très bien se contenter de les décrire à l’aide de divers groupe que tout le monde connait plus ou moins. Lesquels ? Ça, c’est à vous d’en faire l’interprétation. Pourquoi ? Parce que l’intérêt de ce groupe n’est pas de savoir de quels artistes ils se sont le plus inspirés, mais bien de ce qu’ils arrivent à nous offrir et à nous faire partager.
Le groupe a de quoi plaire et a un potentiel que l‘on ne peut pas nier. C’est en ça que cet EP peut se trouver intéressant. Pour une première entrée en matière il faut avouer que « Fortune Cookies » est bien foutu, propre, il sonne clair et arrive à nous faire vibrer le fil de notre bonne humeur. Un mélange d’influences et d’idées qui se définit par de subtiles variations sonores et rythmiques.
Il faut tout de même préciser que pour une première, il a réussi à attirer une personne que l’on ne peut évidemment pas négliger. Samuel Navel. Pour la simple information, ce monsieur a travaillé sur l’album d’Adele, de Puggy, des Two Door Cinema Club et évidemment plusieurs autres artistes. Pas de quoi en faire tout un fromage, mais de quoi apprendre pas mal de choses pour la suite en un seul EP.
Le rendu donne envie de profiter de la saison. Un son « frais » qui pourrait correspondre à un sorbet rafraîchissant, qui inciterait à une détente festive et bien entourée. Un sorbet qui donnerait envie d’être partagé avec les gens. Un sorbet qui permettrait de se relaxer dans une petite folie joviale. Un effet qui est beaucoup plus difficile à mettre en œuvre que de le réussir du premier coup. Et pourtant c’est ce que ce groupe parisien a réussi à nous offrir dans un EP à l’idée d’une pochette surprise, une rose et une bleue. C’est le cadeau d’ ØLIVER , six titres qui nous permettent d’accéder avec aisance aux plaisirs des vacances que l’on peut se procurer.
En d’autres termes, ØLIVER a de quoi réussir à attirer la curiosité de pas mal d’oreilles avec « Fortune Cookies » pendant ces vacances. Mais après cette entrée en matière plutôt réussie, le plus dur sera de continuer. En attendant, les vacances sont là pour les aider à commencer ce qui pourrait les attendre.
La bande-annonce pour un avant-goût de l’EP :
Guillaume Lew Valles