A travers un univers cinématique et orinique, chaque chanson propose à l’auditeur une rencontre introspective avec un animal, inspirée d’expériences de voyages chamaniques. Dans la continuité de son premier EP, ces 5 nouveaux titres sont composées à la manière d’un collage à partir de voix, de samples enregistrés par Mythie – on peut notamment entendre son bébé dans la chanson Oxygen, de rythmes électroniques aux sonorités glitch, et de ses instruments fétiches : kalimba, stylophone et mélodica, qu’elle aime resampler et modifier pour créer des sons uniques et singuliers, comme le mystérieux solo de stylophone dans So that. Le clavier est omniprésent, qu’il soit électronique – comme le Volca de Cold song ou le rhodes d’Highlands ou proche d’un piano légèrement désaccordé dans So that, Serenade ou Oxygen. Enfin, la voix occupe toujours une place centrale : parfois saturée, filtrée, pitchée ou dédoublée souvent modifiée, elle semble protéiforme, entre le chant pop, le spoken word et les choeurs.

Ponctuées de références musicales et littéraires (Schubert, Purcell ou Robert Burns), l’EP pioche dans les inspirations multiples de Mythie : la musique de film, la dark pop de Billie Eilish, l’electronica, la poésie, le féminisme ou l’astrologie.

Ecrit et produit par Mythie, l’EP rappelle l’univers de Björk – pour la voix singulière et unique qui habite les oreilles de l’auditeur, Sevadliza ou FKA Twigs, pour le côté hanté de la production.
Chanteuse, compositrice et productrice, Mythie fait partie des « sorcières du son »,qui recherchent la musique autant qu’elles la font. Elle dirige l’association Mermaids, qui oeuvre pour soutenir la production musicale féminine.