
Kid Francescoli vient de sortir le 22 septembre 2023 son nouvel album « Sunset Blue » et sera en concert le 9 novembre au Splendid de Lille.
L’occasion d’échanger avec l’artiste sur sa carrière et ses actualités. Tu peux également gagner tes places pour son concert lillois !
Pouvez-vous nous parler de votre parcours musical et des influences qui ont façonné votre style musical ?
J’ai commencé en apprenant à jouer de la batterie et de la guitare grâce à Queen, Nirvana et Oasis. Puis, beaucoup de styles et d’artistes sont venus enrichir mes influences au fil des années : Ennio Morricone, Serge Gainsbourg, Air, Wu Tang Clan, Grandaddy, ldc Soundsystem, DJ Shadow, etc.

Pour ceux et celles qui ne vous connaîtraient toujours pas, l’origine de votre nom de scène, Kid Francescoli, est-elle significative d’une manière particulière ? Y a-t-il une histoire derrière ce choix de nom ?
Oui, c’est un hommage à Enzo Francescoli, le joueur de foot ayant évolué à l’OM un an en 1989/1990, à l’époque il y a avait beaucoup de joueurs fantastiques dans l’équipe. Lui avait quelque chose en plus : une grâce, un style de manier le ballon qui en faisait presque de l’art… Comme une sorte de ballet, il me fascinait totalement !
Parmi les albums et singles que vous avez sortis, y en a-t-il un qui vous tient particulièrement à cœur ou dont vous êtes particulièrement fier ? Pourquoi ?
C’est impossible pour moi de répondre à cette question, parce qu’à partir du moment où une chanson se trouve sur un album, ou qu’un album est fini, cela veut dire qu’on est fier de chaque élément, chaque seconde de celle-ci, que toutes les mélodies et tous sons nous tiennent à coeur.
Les vidéos musicales qui accompagnent votre musique ont souvent un style visuel unique et artistique. Comment approchez-vous l’aspect visuel de votre travail et comment cela complémente-t-il votre musique ?
Cela dépend des chansons. Par moment je peux avoir une idée claire, que m’a évoqué la chanson pendant sa composition. J’aime aussi donner carte blanche au réalisateur, qui peut avoir une interprétation totalement différente et qui va apporter sa patte et sa sensibilité. Cela amène des choses nouvelles, donc forcément intéressantes.
Pouvez-vous nous donner un aperçu de vos projets et de vos prochaines sorties musicales ? Y a-t-il des collaborations ou des expérimentations que vos fans peuvent attendre avec impatience ?
L’album vient de sortir donc je suis plus focalisé sur la tournée pour le moment. J’ai la chance de partager la scène avec deux personnes très talentueuses, Andréa Durand (chant, basse) et Raphaël Léger (batterie), avec lesquels j’ai revisité quelques morceaux spécialement pour le concert. On prend beaucoup de plaisir sur scène et j’ai l’impression que c’est le cas du public aussi. Sinon je suis en train de finir un remix, mais je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant.

Comment envisagez-vous l’évolution de votre son et de votre style musical à l’avenir ? Y a-t-il des directions musicales que vous aimeriez explorer davantage ?
Pour l’instant j’en suis au stade où j’empile les boucles, faites de mélodies, rythmes, ligne de basse, sans trop réfléchir. La fin de la composition de l’album précédent est encore trop fraîche. Disons que je suis encore un peu dans ce monde-là. Quand j’en sortirai d’ici quelques mois, viendra le moment de réfléchir aux directions à explorer…
Question bonus : Pour les lecteurs de Ça C’est Culte, pouvez-vous partager avec nous un moment marquant de votre carrière musicale ou une expérience mémorable liée à votre musique ?
Ma première tournée en tour bus aux États-Unis, parce que lorsqu’on commence à faire de la musique ça fait partie des rêves… du Saint Graal à atteindre !
Céline Galant