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Chronique

26 mars 2014 - par Célinoue

I WANT YOU – Deux si deux la productions, 20142 min. de lecture

Il ne me manque qu’une chose à cet Extended Play d’I WANT YOU : les craquements de l’aiguille d’un tourne-disque qui glisserait dans le sillon microscopique hélicoïdal de leurs chansons, le son qui conviendrait parfaitement bien à ces cinq savoureuses gâteries composées et interprétées par Karine Bergaud et François Caccivio.

Ces musiciens ont une volonté flagrante d’aller à l’essentiel et à la simplicité. Cette simplicité qui demande tant de travail : une mélodie qui fait mouche, la maîtrise vocale avec deux voix qui s’unissent parfaitement, des guitares qui sonnent, la batterie qui claque sans assourdir, et la basse qui enveloppe. Il n’en faut pas plus pour faire une bonne chanson. Non, en fait, cinq bonnes chansons. Ensuite, c’est le métier, l’expérience et la passion de la musique qui s’expriment. Ce duo, transformé en quintet pour cet enregistrement s’est enrichi du meilleur de la chanson régionale. Laurent Mollat (Les Suprêmes Dindes, Lénine Renaud) à la batterie, Hervé Poinas (Les Mauvaises Langues, Jef Kino) à la basse et Guillaume Montbobier (Doctor Funk, Lenine Renaud). Des musiciens compagnons depuis longtemps puisque ce ne sont pas des perdreaux de l’année.

C’est sûr, ils ont du métier et ils savent y faire, et ils vous en refilent une bonne dose, du genre de celle qui vous rend accro dès la première écoute. Ils vous entraînent direct on the Dark side of the road, aux abords de l’age d’or la chanson baba cool psychédélique des années soixante soixante-dix. C’est de la chanson romantique, sincère, savoureuse, ludique, tendre à la McCartney, charnelle comme Ottis Redding, dénudée et détendue façon Beach Boys, sérieuse, grave et posée façon Simon & Garfunkel, une ballade main dans la main dans une plaine verdoyante et ensoleillée, bref, un truc à finir à l’horizontale… Et puis c’est intemporel, universel, c’est pas gnan-gnan, ça s’entend qu’ils aiment chanter à deux et ils n’ont pas besoin de tomber dans la surenchère vocale. Enfin il y a une autre pépite : le clip enregistré au Théâtre Sébastopol et réalisé par Hervé Poinas (quel talent !) : un p’tit bijou de pixilation, d’humour et de patience.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       « Les ornements n’y feront rien, tu peux masquer par tous les arrangements possibles, à la fin seule reste la chanson » – Brian Wilson – Beach Boys. Chronique signée M.Bix

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