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Housse de Racket Le Grand Mix Tourcoing reportage

Reportages

31 janvier 2016 - par L'équipe

Housse de Racket pour les intimes au Grand Mix4 min. de lecture

Pour leur cinquième concert au Grand Mix, huit ans après leurs débuts en première partie du groupe Foals, les ex-musiciens du duo Air, Victor Le Masne et Pierre Leroux, offrent un concert gratuit à son public dans le cadre convivial de la soirée mensuelle [AFTERWORK].

L’apéro musical prévu à 19h agrémenté du cocktail French touch à base de « pop rock house électro » savamment orchestré par le binôme a contenté les 500 personnes venues se « désaltérer » en (bois)sons. En effet, avec trois albums variés et majeurs, inclus du dernier « The tourist », à l’élégance pop universelle, Housse de Racket n’a pas minimisé le show ni manqué de chevauchée musicale.

La scène offre même un panorama privilégié sur les instruments tous devant, sans qu’allées ni barrières de sécurité viennent entacher le plaisir de vision. Sous une nappe sonore synthétique habillée par un halo de lumière dans les tons verts, Victor s’installe à la batterie (composée à 3/4 d’éléments organiques, électroniques pour le reste) tandis que Pierre se passe la guitare sous le cou à côté de son minimoog. C’est parti Housse de Racket entonne le retentissant « Encore » du dernier opus que l’on aurait pu imaginer en rappel. La chanson « Les hommes et les femmes » suit comme un témoignage de l’audimat majoritairement féminin, notamment dans le comportement général fleur bleue qui scie à ses fans. « Rayon vert », « Satellite » et « Château » telles des cartes postales sonores, semblent d’une évidence mélodique à s’y galvaniser. « SOS » arrive à point, car le duo propose à l’audience de filmer le titre sur smartphone pour son prochain clip, et prête même sa caméra personnelle à un fan.

Mais les choses sérieuses commencent réellement avec « Incendie », chanson inédite (parue en édition très limitée l’année dernière, NDLR) dont les paroles en français, faussement naïves, sonnent graves. La partie instrumentale envoie du bois dans le domaine rythmique de sa progression jungle, et en devient expérimentale. « Il fait chaud ! » balance Victor le batteur avec un trait d’humour léger, car effectivement son jeu de baguette, est costaud, et l’effet frissonnant se ressent avec chaleur. On repart en ballade avec « Interiors » et « Boys » tout deux issus du dernier album The tourist, empruntant pas mal au groupe Phoenix avec une touche exotique, plus exploitée encore sur le dansant et hypnotique « Apocalypso » du précédent « Alésia ». L’éponyme et magistral « The Tourist » dans une version longue a le don de mettre la salle en émoi, notamment dans sa seconde partie où les reliefs se font « dance ».

Une fausse reprise des BB Brunes avec un « Oh Yeah » popularisé par le générique du Grand Journal sur Canal + , nous fait un peu passer des montagnes russes à la Côte d’Azur, avec le petit côté m’as-tu-vu sirupeux. « Roman » sonne comme une délivrance sentimentale avec sa jolie mélodie romancée. Phoenix n’est toujours pas loin, inclus sur la pépite « Turquoise » qui annoncée comme le dernier titre évoluera tout en boucle synthétique, Victor debout derrière les percussions synchronisées avec les battements de mains du public.

Le duo réapparaît sans trop de suspens au bout de trois minutes sur un « Parallel live » respirant les années 1970 de David Bowie à Pink Floyd. Une pensée subconsciente pour la disparition récente de Mr David Robert Jones plane : « respect et merci pour l’héritage ». Le duo qui s’est un peu détaché de ses sonorités électros pures, comme du temps du parfaitement nommé « Synthétiseur », a néanmoins gardé le meilleur pour la fin. En un mot « Aquarium ». La chanson qui donne autant envie de pleurer de joie que d’exorciser ses tensions est juste parfaite dans sa montée d’adrénaline. Que d’émotions palpables durant et quelle prestation finale tout en virtuosité à la batterie et à la guitare.

Malgré leur nom, Housse de Racket à défaut de représenter physiquement l’esprit sportif, fait figure de globe-trotter musical ; ceux, familiers, que l’on attendrait à chaque retour du voyage avec leurs souvenirs, cadeaux et photos. Sur la scène du Grand Mix de Tourcoing en ce jeudi frais et maussade de janvier, la mission partage a été réussie. Merci et à la prochaine fois Housse de Racket !

Josse Juilien

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