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Escapade solo pour Thibaud Defever Le Presque Oui, presque seul

Chronique

3 décembre 2020 - par Nicolas FOURNIER

Escapade solo pour Thibaud Defever : Le Presque Oui, presque seul2 min. de lecture

Thibaud Defever publie son premier album.

Bon d’accord, ce n’est pas vraiment le premier de Thibaud Defever, car il se produisait auparavant avec le nom de scène de Presque Oui, une formation avec laquelle il a connu une carrière discographique plutôt conséquente. S’ensuivront le projet parallèle Presque Nous en duo avec Sophie Forte et une incursion auprès du jeune public avec Icibalao.

Cette première sortie discographique sous son vrai nom ne se fait pas totalement en solo, car un quatuor à cordes (Le Well Quartet) l’accompagne et cet album très court (une trentaine de minutes) nommé Le temps qu’il faut compile dix titres.

Je dois avouer que les premières écoutes m’ont dérangé. J’ai eu du mal à adhérer à un univers que je croyais connaître, mais qui au final m’a déboussolé.

Il m’a fallu m’y reprendre plusieurs fois pour m’en imprégner et découvrir les subtilités de cet album. Globalement le tempo est lent, la voix est discrète également comme les instruments à cordes.

Le temps qu'il faut thibaud defever le well quartet

Si l’album de Thibaud Defever s’ouvre avec deux titres très tranquilles (trop) Fugue et Je dérive qui permettent de se familiariser avec la structure des chansons de l’album, le rythme s’accélère un peu avec les chansons suivantes. Ainsi, Ces vents contraires et les cordes qui rythment comme des rafales de vent cette composition donnent pour un effet plus urgent, plus dramatique.
Plus dramatique aussi le titre suivant, Les oiseaux. Un texte très beau et très pudique inspiré de la crise des migrants.

Le temps qu’il faut, titre éponyme, est beaucoup plus personnel, plus nostalgique comme le bilan d’une vie.

On reprend un rythme moins linéaire avec L’artillerie lourde titre qui prend presque des allures martiales avec son texte aux allusions militaires pour exprimer le délitement d’un couple.
Retour aux souvenirs avec Brûle (la maison d’enfance) et son refrain efficace, là encore soutenu par le quatuor à cordes qui se révèle très tranchant.

On finit comme on a commencé : par des chansons plus tranquilles (notamment Île) au rythme linéaire presque comme une comptine.

Au final, cet album intimiste, pour peu qu’on s’y intéresse se révèle assez bien écrit. L’écriture est le point fort et il est servi par un quatuor à cordes un peu trop discret à mon goût. Les thèmes abordés sont variés et l’ensemble cohérent. Vivement la suite !

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