
En ce lundi soir, direction La Cave aux Poètes de Roubaix pour voir les excellents Bison Bisou et le nouveau phénomène rock anglais Drenge. Pour fêter l’annonce de la nouvelle programmation, une initiative sympathique : un apéro est offert avant 20h. Bien sûr on en profite ! Tandis que la Cave se remplit tout doucement, l’écran en face du bar diffuse des clips de Drenge. Les deux jeunes anglais originaires de Castleton, sont d’ailleurs préposés au merchandising du groupe. Cocasse.
La soirée démarre avec une présentation de la programmation du lieu par le directeur : annonce des futures soirées et des projets. Du rock, de l’electro, du hip-hop : c’est varié (comme d’habitude ici me direz-vous) et alléchant.
S’installe le groupe Bison Bisou, récent vainqueur du Nord-Pas-de-Calais pour le tremplin du Printemps de Bourges avec le duo Weekend Affair, qui fête aussi la sortie du clip de « Naive ». Un album est également dans les tuyaux.
Comme à leur habitude, ça démarre fort, c’est – ultra – énergique et carré à la fois. Le son est très bon, même si la voix de Charly Lazer pourrait être mise davantage en valeur dans le mix. Puis ça sautille dans l’assistance (attention la tête) sur « Places » extrait du split avec Shiko Shiko. Le quintet bouge, danse, saute, sue, donne tout, impossible de rester stoïque.
Le single « Naive » passe parfaitement le test du live. Le morceau, toujours très efficace « Swim against death » retentit, et pendant le break, Charly Lazer en profite pour venir se frotter au public : il remue, se contorsionne et se retrouve perché sur les amplis.
Je prends une nouvelle fois une gifle sonore et visuelle. Je ne sais pas ce qu’ils mangent au petit déjeuner mais je veux la même chose.
Hâte de les revoir et de découvrir l’album.
Place à la nouvelle sensation anglaise : Drenge. Deux frangins du Derbyshire, la vingtaine chacun, qui commence à faire beaucoup de bruit. Ils seront l’une des attractions de gros festivals anglais tels que Reading et Leeds.
Le son prend du volume, beaucoup d’effets sur la voix, le groupe interprète tout l’album sorti en août dernier, savant mélange de rock grungy et de blues gras et saturé. On pense bien sur aux White Stripes pour le coté minimaliste et très direct. Le public de la Cave est réactif et remuant.
On sent une grosse maîtrise de leur set, malgré leur jeune âge. Peu de blabla, beaucoup d’efficacité, Drenge régale. Le duo est sur les routes et ça risque de durer un long moment.
Une soirée donc, vous l’aurez compris, bien rock’n’roll à la Cave aux Poètes.
Ian