Daniel Bélanger poursuit sa trajectoire avec Paloma, un disque voyageur, l’un les plus attendus de l’année musicale. Et ce, Après une incursion réjouissante en territoire rockabilly (Chic de ville, 2013).
Daniel Bélanger a choisi comme titre, Paloma, qui veut dire « colombe », en espagnol. C’est sans doute pour ça que le nouvel opus est ponctué d’envolées. Envolées qui nous conduisent tantôt dans une Ère de glace où le cœur se contracte pour mieux se réinventer. Tantôt dans l’infiniment petit, où le chercheur de beauté entend découvrir « la serrure, la liberté » (Un).
Sur l’un de ces grooves dont il a le secret, que viennent envelopper des guitares et des chœurs stratosphériques, Daniel Bélanger nous parle du fil de la vie, celui qu’on perd et qu’on doit retrouver, coûte que coûte.
Il faut tenir
Il faut bâtir sur l’inconnu
Parier sa chemise qu’on gagnera
Au risque de finir tout nu
Il y a tant à faire, ce premier extrait qui fait un malheur en radio depuis quelques jours, a mis la table. Pour traverser les doutes et le vague à l’âme, rien de tel qu’un groove ensorcelant, qui fait danser la tête autant que les pieds. Ce morceau déferle en radio et annonce un album inventif, inspiré, à paraître le 25 novembre prochain. Ce titre s’inscrit en effet parmi les titres, déjà nombreux à la feuille de route de l’auteur-compositeur-interprète, qui font danser les pieds comme les idées. L’album dont on peut déjà souffler le titre élégant : Paloma.