
Bloom, le nouvel album d’Adriano Koch où il met en lumière le piano. Une bulle hors du temps qui apaise en quelques instants, peut rendre nostalgique, peut aussi éventuellement rappeler certains morceaux de la bande originale de Marie-Antoinette mais surtout devient notre album préféré pour adoucir notre hiver. Grâce Bloom, on voit Adriano Koch s’épanouir, on assiste à un talent en pleine floraison.
Bienvenue dans l’univers d’Adriano Koch, musicien suisse de 24 ans qui a trouvé sa voie en construisant son propre espace. Pour lui, comme pour l’Allemand Nils Frahm, un de ses modèles, le piano constitue une boite magique. Il en caresse les cordes, les étouffe parfois, détourne sa mécanique pour en faire un instrument de percussion. Le piano droit d’Adriano n’est pas qu’un piano, c’est une plateforme, une rampe de lancement pour un ailleurs doux et émouvant où l’acoustique est transcendée par une approche électronique
En discutant de la création de Bloom, Adriano aborde le concept d’imperfection comme une composante essentielle de sa vision artistique. Il est convaincu que ces imperfections, lorsqu’elles sont capturées et maîtrisées dans sa musique, créent un sentiment d’authenticité qui résonne plus profondément avec les auditeurs.
L’album explore divers thèmes, des défis liés à la poursuite d’une carrière musicale au propre voyage personnel de l’artiste pour surmonter la dépression. Ces sujets profondément émotionnels sont intégrés à la trame de l’album, créant une riche tapisserie d’expériences avec lesquelles les auditeurs peuvent se connecter et trouver du réconfort.