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Benjamin Clementine I tell a fly label barclay chronique ca c'est culte

Chronique

13 octobre 2017 - par L'équipe

Benjamin Clementine conte l’avenir et le monde dans I Tell A Fly2 min. de lecture

Certains artistes, comme Benjamin Clementine avec I Tell A Fly, sont bien décidés à tout faire pour éviter de tomber dans la facilité !

C’est la raison pour laquelle, même si ce n’est pas la seule, ce deuxième album, I Tell A Fly de Benjamin Clementine, n’est pas juste la suite de son prédécesseur. Un opus déjà couronné d’une Victoire de la Musique et du Mercury Prize en 2015. En effet, si I Telle a Fly ne ressemble à l’album de personne d’autre, à l’instar d’At least For Now, il est également différent du précédent. Il n’en demeure pas moins étrange, personnel et passionnant.

Après un premier album tourné vers l’intérieur et le passé

Évoquant le bref mais exceptionnel parcours de son créateur, Benjamin enchaîne sur un deuxième album ouvert sur l’extérieur et l’avenir. Le thème principal n’est plus la vie et la personnalité de Benjamin Clementine, mais un prisme au travers duquel il observe le monde qui l’entoure. Ce premier jet est riche en ballades, au piano, déstructurées.

Ici, il se lance dans une nouvelle série d’expérimentations. Allant dans une direction musicale clairement différente. Tout en s’inscrivant dans la ligne audacieuse et loin des sentiers battus qui le caractérisent, à la fois singulière, fascinante et émouvante.

Précédemment entouré d’un coproducteur et d’autres musiciens, Benjamin signe tout seul l’intégralité d’I Tell A Fly. Il est l’unique interprète, musicien et producteur.

J’ai essayé de faire quelque chose de différent d’auparavant. Ce qui n’est pas facile… Sachant que la plupart du temps les artistes ont naturellement tendance à ne pas vouloir changer une formule qui fonctionne. J’aime bien me lancer des défis et je tente de prendre des risques.

L’enregistrement d’I Tell A Fly

C’est à New York, où il a passé deux ans, que Benjamin a découvert la musique d’Isao Tomita. Un pionnier de la musique électronique japonaise, décédé l’an dernier. Fervent admirateur depuis sa tendre enfance des compositeurs classiques impressionnistes. Citant volontiers Erik Satie comme influence. Benjamin a été emballé par le synthétiseur de Tomita et ses arrangements aux claviers des compositions de Claude Debussy.

Il s’est alors mis en quête d’acquérir le même équipement : un synthétiseur Fender Rhodes Chroma Polaris. Un objet rare, qu’il a fini par trouver dans le studio de Damon Albarn lors de sa collaboration avec Gorillaz sur la chanson Hallelujah Money. Dès les premières notes de Farewell Sonata, c’est cet instrument qui confère à To Tell A Fly, un côté étrange et parfois hallucinatoire lorsqu’il utilise le son harpischord (clavecin)… Jusqu’à alors inédit dans son travail.

Benjamin Clementine sera le 9 novembre 2017 à 20h00 au Théâtre Sébastopol de Lille !

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